Burkina Faso: le gouvernement nie toute négociation avec les terroristes

Négociation avec les térroristes

Une négociation avec les terroristes divise l’opinion au Burkina. En effet, depuis des mois, les rumeurs vont bon train sur l’option d’une négociation avec les terroristes. En dehors de ces rumeurs, une révélation du journal d’investigation L’Évènement, soutenait qu’une vingtaine de présumés terroristes avaient recouvré la liberté libérés en 2020. Ceci après des négociations entre le gouvernement et Iyad Ag Ghali, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. Le gouvernement nie toute négociation avec les terroristes.

Le ministre de de la Communication fait savoir qu’il n’y a eu aucune négociation même si les informations du journal d’investigation l’Evènement, révèlent que c’est l’ANR, l’Agence nationale du renseignement, qui a mené les négociations

Aucune négociation avec les terroristes selon le ministre

Pour l’heure, il n’y a pas eu de de négociation avec les terroristes. A en croire Ousseini Tamboura, le ministre de la Communication, le gouvernement burkinabè n’a entrepris aucune négociation avec les groupes armés terroristes.
« Le gouvernement du Burkina Faso n’est pas en train de négocier avec des groupes terroristes, je ne peux pas infirmer ou confirmer. Le journaliste a ses sources, il a fait son article. Mais le plus important, c’est que le gouvernement du Burkina Faso n’a pas entamé des négociations avec des groupes terroristes », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il fait remarquer que suite à la médiation des responsables religieux et coutumiers de certaines régions touchées par l’insécurité, certains jeunes burkinabè qui combattaient aux cotés des groupes armés avaient déposé les armes.

Négociation avec les terroristes: la place des leaders d’opinion

« Nous avions noté les prises de conscience d’un certain nombre de leaders d’opinion, coutumiers et religieux et bien d‘autres personnes de ressources, qui avaient pris conscience qu’il fallait lancer un appel, faire une sensibilisation à l’endroit des Burkinabè qui s‘étaient enrôlés les groupes terroristes et de leur demander de les quitter. ». C’est ce qu’a ajouté le porte-parole du gouvernement.

L’implication de ce leaders d’opinion s’inscrit dans la logique de conscientiser les des jeunes burkinabè à ne pas se laisser endoctriner par les terroristes, afin d’éviter de renforcer et continuer à endeuiller le pays.

Mais selon le journal, parmi les personnes libérées figurent de grandes figurent comme Abdoulaye Sékou Diallo dit Zoubairou et Oumarou Diallo di Rouga, ayant des liens directs avec Hamadou Kouffa de la katiba Macina.

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