Lutte antiterroriste : le chef de file de l‘opposition burkinabè, Eddie Komboïgo en soutien au nouveau gouvernement

Lutte antiterroriste : le chef de file de l‘opposition burkinabè, Eddie Komboïgo en soutien au nouveau gouvernement

Après la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition burkinabè, a appelé à des actions rapides contre le terrorisme. Il s’est confié à nos confrères de Rfi.

Eddie Komboïgo est le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de Blaise Compaoré. Il devient après les élections législatives de 2020, le chef de file de l’opposition burkinabè avec 20 députés à l’Assemblée nationale. Également arrivé deuxième à la présidentielle de 2020, Komboïgo est une figure importante de la scène politique et a son mot à dire, pour sortir de la crise sécuritaire.

L’opposition burkinabè soutien le nouveau gouvernement

La détérioration de la situation sécuritaire au Burkina a amené le président Kaboré à prendre des mesures drastiques. Notamment le remaniement de l’équipe gouvernementale avec la nomination d’un nouveau premier ministre et d’une nouvelle équipe plus compétitive.

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Pour le chef de file de l’opposition burkinabè, le maintien des ministres de la Défense, de la Sécurité et celui de la Réconciliation nationale n’est pas tellement un problème. Puisqu’ils sont aussi nouveaux à ces postes. Ce qui importe pour lui, « c’est la paix ».

Il urge, précise-t-il d’obtenir « des résultats probants », ceci « dans les plus brefs délais ». C’est dans cette optique que M. Komboïgo conseille de « réorienter les objectifs en cherchant une solution non seulement armée mais aussi négociée ».

Mener des actions concrètes

Le chef de file de l’opposition burkinabè, ne se contente pas de faire des propositions pour endiguer la menace terroriste. Il se porte aussi en homme de terrain. Aussi a-t-il annoncé la décision de collaborer avec les nouveaux ministres pour leur apporter leurs points de vue.

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En effet, l’opposition burkinabè ira voir « le chef d’Etat-major général des armées, la direction générale des polices, le ministre de l’Action sociale et certains ministères en charge de la lutte contre la corruption pour une meilleure évaluation, avec des données chiffrées et réelles ».

Il faut préciser qu’au même titre que l’opposition burkinabè, le président Kaboré a déjà engagé des actions concrètes. Notamment l’exigence d’un rapport précis sur le drame d’Inata, pour situer les responsabilités et éviter cela à l’avenir. Il a aussi rencontré, courant cette semaine, l’ambassadeur de France au Burkina accompagné d’une délégation d’officiers généraux français. Le but est de discuter des modalités de la coopération militaire pour un succès de la lutte antiterroriste.

Esso A.