Le président du Burkina-Faso, le lieutenant-colonel Damiba Sandaogo a installé ce vendredi 2 septembre, un nouvel organe dirigeant. Son rôle sera de « guider la transition ».
Après avoir pris le pouvoir en janvier dernier par un coup d’Etat, le lieutenant-colonel Damiba Sandaogo a toujours du mal à enrayer l’hydre terroriste. Pourtant la sécurité était la principale raison de sa prise de pouvoir par la force. Aussi des initiatives se multiplient pour rétablir la quiétude dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, avant la fin de la transition.
Boussole pour guider la transition
L’organe installé ce vendredi porte le nom de « Conseil d’orientation et de suivi de la transition (Cost) ». Il est composé de 40 membres, dont des militaires, des diplomates et des acteurs de la société civile, désignés par le président de la transition. Son mandat dépasse de 6 mois celui de la transition qui est censée s’achever mi-2024.
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Son rôle sera de « définir les grandes orientations de la politique de l’Etat en matière de paix, de stabilité et de sécurité nationale », a précisé le président Damiba. « Les propositions que vous ferez constitueront la boussole qui guidera la transition pour qu’elle arrive à bon port », a-t-il fait comprendre aux membres du Cost.
« Il faut de toute urgence qu’émerge une nouvelle classe politique vertueuse, préoccupée par l’intérêt général et résolument tournée vers l’édification d’une Nation sur le socle de nos valeurs cardinales » a insisté le lieutenant-colonel. Tout en appelant à une « gouvernance de type nouveau », le président de la transition a souligné le « rôle historique » des membres du Cost.
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Depuis 2015, la Burkina-Faso à l’instar de quelques pays voisins, vit au rythme de violences attribuées à des mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique. Cette insécurité qui fait beaucoup de victimes a coûté son poste à l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré.
Esso A.
