Espionnage: Ces pays soupçonnés

pays soupconnés d'espionnage

Les citoyens de plusieurs pays soupconnés d’espionnage via le groupe israélien NSO s’interrogent. A qui profite le crime ? Plusieurs pays sont accusés d’espionner leurs citoyens via le groupe israélien NSO. Mais rien n’est dit sur les commanditaires.

Pays soupconnés d’espionnage via le groupe israélien NSO

Parmi ces pays soupconnés d’espionnage via le groupe israélien NSO, on cite des utilisateurs de smartphones en France, au Canada, en Turquie, en Tunisie, en Côte d’Ivoire ou encore au Togo qui auraient été infectés par un logiciel espion baptisé Pegasus. Ce logiciel, développé par NSO Group, aurait la possibilité, grâce à une faille WhatsApp, d’obtenir les données des utilisateurs. L’entreprise israélienne est d’ailleurs en procès avec la messagerie appartenant à Facebook. Un procès qui fait du bruit, mais qui donne peu de réponses. La principale étant : qui sont vraiment les clients de NSO.

Actuellement, l’on sait de façon sûr que les Emirats arabes unis ont fait appel au groupe israélien, notamment pour espionner son concurrent, le Qatar. Le pays du Golfe semble avoir élargi sa toile jusque dans d’autres contrées : au Maroc, par exemple, le pouvoir en place a toujours nié faire appel à NSO Group. Pourtant, plusieurs militants marocains disent être espionnés par Pegasus. Cependant, rien ne semble prouver que c’est le gouvernement marocain qui est à l’origine de cette surveillance.

Espionnage ou risques de cyber-ingérence ?

Et si des puissances étrangères profitaient de leur contrat avec NSO Group pour espionner des citoyens d’autres pays ? Les Américains, très attentifs à ce qui se passe en Afrique de l’Ouest,  pourraient ainsi se servir de Pegasus pour mesurer la force des oppositions togolaise et ivoiriens, mais également dans des pays comme le Kenya. En Turquie, les opposants sont également scrutés par l’Egypte, un partenaire des Emirats arabes unis. Et si les Russes espionnaient les citoyens américains ? Pays soupconnés d’espionnage via le groupe israélien NSO ou pas, cela inquiète.

Si la carte des personnes infectées par le logiciel espion ne souffre d’aucune contestation, il est pour le moment impossible de savoir quels sont les clients de NSO Group. Mais l’utilisation de Pegasus par des Etats laisse à penser que des tentatives de cyber-ingérence sont possibles…

Lire aussi: Niger: les jeunes internautes optent pour la discrétion