Le président Joe Biden nomme des personnalités de l’administration Obama. Ainsi, après une reconnaissance implicite de la victoire de son adversaire, le président Donald Trump amorce la transition. Du coup, le président élu n’a pas trop attendu pour dévoiler les premiers noms de son gouvernement. Possédant de riches expériences, ils ont tous travaillé pour l’administration Obama. Ce qui fait dire qu’il s’agit d’un retour tacite du président Barack Obama.
Ces femmes et hommes désignés jusqu’ici par Joe Biden pour intégrer son gouvernement marquent un retour à une pratique plus traditionnelle de la politique. Une pratique marquée par le pragmatisme, la diversité et la prudence.
Le pragmatisme politique du président Joe Biden
Le caractère pragmatique de la politique de Joe Biden se justifie par les nominations de centristes pragmatiques. Sur cette liste, on peut trouver le diplomate de carrière Antony Blinken, nommé secrétaire d’État, chargé des Affaires étrangères. Ayant passé sa jeunesse à Paris où il a même décroché son baccalauréat, il en garde un français parfait.
Son intérêt pour les relations transatlantiques n’est plus à démontrer. Antony Blinken est considéré comme un bras droit de Joe Biden. Son attachement au multilatéralisme contribuera à coup sûr à redonner confiance aux alliés des États-Unis.
Dans ce même registre on peut trouver Jake Sullivan. Proche de Hillary Clinton, il a été nommé, à seulement 43 ans, au poste de conseiller à la Sécurité nationale. Son choix symbolise elle aussi la fin de certaines politiques isolationnistes. Son rôle dans la négociation de l’Accord sur le nucléaire iranien de 2015 a été crucial. Il n’est donc pas exclu que la future administration tente de revenir à la table des discussions avec Téhéran.
Le président Joe Biden opte pour la diversité et la prudence
Pour ce qui concerne la place de la diversité dans le gouvernement du président Joe Biden, elle s’illustre aisément. Cette diversité se manifeste d’abord, par la nomination de. Linda Thomas-Greenfield. Elle est l’une des diplomates afro-américaines les plus renommées. Elle a longtemps travaillé sur l’Afrique. Elle occupera désormais le poste d’ambassadrice américaine à l’Onu.
Ensuite, on cite la nomination de Alejandro Mayorkas en tant que secrétaire à la Sécurité intérieure. Elle sera le premier Américain d’origine hispanique à contrôler la politique migratoire des États-Unis. Enfin, c’est une femme, Avril Haines qui, pour la première fois, prend les commandes des renseignements américains.
Pour ce qui est de la prudence ou de la vigilance, on sait que toutes ces nominations doivent avoir l’aval du Senat. Or, avec la configuration actuelle, le président Joe Biden ne peut compter que sur une majorité au Sénat. Seule, la répartition des deux derniers sièges en début janvier dans l’État de Géorgie édifiera. Le président Joe Biden joue donc la prudence en nommant des personnalités qui sont appréciées à gauche et respectées à droite.
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