Au Niger, le vainqueur du second tour de la présidentielle est enfin connu. Il s’agit du candidat du PNDS, le président Mohamed Bazoum. Il s’est imposé face au candidat de l’opposition Mahamane Ousmane, son adversaire direct. De nombreux défis attendent le nouvel homme fort du Niger.

C’est ce qu’énoncent les résultats globaux provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante hier mardi 23 février. Majoritairement le scrutin du 21 février dernier s’est déroulé dans le calme mais il a tout de même été émaillé de quelques incidents. Selon la Céni, le taux de participation établit est estimé à 62,91%.

Une victoire contestée du président Mohamed Bazoum

D’après la Commission électorale nationale indépendante, Mohamed Bazoum a affirmé sa suprématie dans les urnes avec un score de 55,75% des voix obtenus. Son rival de l’opposition Mahamane Ousmane, a lui totalisé 44,25% des suffrages. Toutefois ces résultats sont encore soumis à l’appréciation définitive de la Cour constitutionnelle qui aura le dernier mot.

« C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien », a déclaré le nouveau président élu Mohamed Bazoum. Mais sa victoire n’a pas du tout été acceptée du côté de l’opposition qui dénonce de graves manquements.

Elle a par ailleurs exhorté les nigériens à se mobiliser comme un seul homme pour faire échec à ce qu’elle qualifie de hold-up électoral. Dans le camp des vainqueurs ce triomphe est attribué à la force des partis politiques réunis autour du candidat du parti au pouvoir.

Le président Mohamed Bazoum face aux nombreux défis

Mohamed Bazoum, élu président du Niger, aura à relever plusieurs défis. Il s’agit en l’occurrence de celui sécuritaire auquel s’ajoute la lutte contre la corruption, le chômage, et surtout le développement du pays. « Dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante », a fait savoir Mohamed Bazoum.

Outre cela, le nouveau président entend déjà se mettre immédiatement au travail pour réaliser son programme électoral. Et il songe à mettre à contribution toute la classe politique nigérienne.

« La gouvernance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs ». Et de rajouter « je serai le Président de tous les Nigériens, sans distinction aucune ».

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