Mali : quelques 100 djihadistes relâchés, vers la libération de Soumaïla Cissé ?

100 djihadistes relâchés vers la libération de Soumaïla

100 djihadistes et présumés djihadistes ont été libérés par les autorités maliennes. L’information a fait la Une de plusieurs médias internationaux ce lundi, 05 octobre 2020. Selon, ces derniers, les 100 djihadistes seraient libérés en échange de la libération de deux otages.

Il s’agit notamment du chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, et de l’humanitaire française, Sophie Pétronin. Selon les informations, cette opération de libération entre dans le cadre des négociations entreprises entre les autorités maliennes et les djihadistes. Ce, en vue de la libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin.

Relâchement des 100 djihadistes, une certitude

En effet, les 100 djihadistes ont été diversement arrêtés à l’issue de plusieurs opérations militaires. Les informations révèlent que les libérations ont été effectuées dans deux principales localités à travers le territoire malien.

Il s’agit notamment de la région de Tessalit, dans le nord du pays et de Niono, située au centre du Mali. « Un élu de Tessalit a confirmé anonymement à l’AFP l’arrivée dimanche par avion de ‘‘très nombreux prisonniers jihadistes’’ et leur libération », ont écrit nos confrères de Le Monde.

Libération des otages, une hypothèse

Jusque-là, aucune affirmation n’est faite sur une éventuelle libération de l’homme politique, Soumaïla Cissé et de la française, Sophie Pétronin. En effet, le chef de l’opposition a été enlevé le 25 mars dernier dans la région de Tombouctou, son fief électoral. Il y était pour un meeting dans le cadre des élections législatives des 29 mars et 19 avril 2020.

Quand à Sophie Pétronin, elle a été kidnappée depuis le 24 décembre 2016 dans le nord du Mali. En avril dernier, les parents de l’otage ont été témoin d’une preuve de vie la concernant.

Il faut préciser que ce n’est pas la première fois que des hypothèses sont émises par rapport à la libération de ces deux otages. Les tractions ont été entreprises depuis plusieurs mois, mais n’ont jamais abouti. Les autorités maliennes, elles, sont pour l’instant restées silencieuses.

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