La bataille pour le contrôle du parlement de la RDC se poursuit

La bataille pour le contrôle du parlement de la RDC se poursuit.

La lutte pour le contrôle du parlement de la RDC par le président Felix Tshisekedi se poursuit. Mardi 8 décembre, le bureau provisoire a été mis sur pied. Ce jeudi 10 décembre, ce bureau va examiner les pétitions visant la déchéance de la présidente Jeanine Mabunda et de tous les autres membres du directoire de la chambre basse du Parlement en RDC.

L’invitation a été envoyée formellement aux députés pour participer à une plénière. Selon les chiffres avancés au cours de la séance de mardi, il y avait 279 sur 500 élus à la précédente séance. Si cette plénière au parlement en RDC aboutit au vote des pétitions, elle sera interprétée comme une victoire importante pour l’actuel chef de l’État

Contrôle du parlement de la RDC, un tournant important du quinquennat selon Félix Tshisekedi

La bataille pour le contrôle du parlement de la RDC se poursuit...

 

Pour les pro-Tshisekedi, la majorité parlementaire est en train de basculer. Ils promettent même qu’il y aura plus de 300 députés ce jeudi dans la salle de congrès du Palais du peuple pour faire tomber le bureau dirigé par Jeanine Mabunda. Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’est prononcé.

« Le pays, la République démocratique du Congo, aujourd’hui se retrouve au bas de l’échelle à cause de leur mégestion », a-t-il affirmé. « Je pense que l’opinion connaît la vérité. Et monsieur Félix Tshisekedi n‘a jamais utilisé les moyens de l’État pour faire passer son point de vue », a-t-il indiqué.

Pour Félix Tshisekedi, cette plénière au parlement en RDC est un tournant important de son quinquennat. Raison pour laquelle il a annulé son voyage prévu ce mercredi en Afrique du Sud pour suivre de près ce dossier.

Ce mercredi, il a reçu les trois membres du bureau provisoire du parlement en RDC. A en croire les confrères de France 24, ils lui ont fait, pendant environ 40 minutes, le compte rendu de l’évolution de leurs travaux la veille de l’examen et éventuellement des votes de ces pétitions. La même source indique que le chef de l’État s’est montré particulièrement content. Il leur a réitéré son soutien et les encouragés.

Le FCC dénonce un « passage en force » au parlement de la RDCLa bataille pour le contrôle du parlement de la RDC se poursuit ..

De son côté, le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila continue à dénoncer ce qu’il appelle un « passage en force » en vue de faire basculer, coûte que coûte, la majorité parlementaire. En effet dès l’annonce de la rupture de la coalition, le FCC avait réagi, appelant ainsi son allié à revenir sur sa position.

« Le FCC ne se sentant nullement concerné par les annonces inconstitutionnelles du chef de l’État, les rejette en bloc ». C’est ce qu’a déclaré Néhémie Mwilanya, coordinateur du FCC. Avec les derniers développements au parlement en RDC pour faire basculer la majorité, le FCC s’est également prononcé.

« Ce pays a été et devrait encore être bâti par tous les Congolais et toutes les Congolaises de tous les bords. Vous n’allez pas prendre quand même une frange aussi importante de la classe politique qui a reçu la confiance de la majorité des Congolais.  Donc, la dispensation de majorité parlementaire». C’est ce qu’a indiqué le coordinateur dudit parti.

La bataille pour le contrôle du parlement de la RDC se poursuit.....« Vous n’allez pas prendre la responsabilité d’écarter cette frange-là de la gestion du pays par un tour de main ou de manœuvre politicienne quand même, comme on semble le faire pour le moment », a-t-il poursuivi. « C’est trop beau, ça donne des résultats peut-être à très court terme, mais in fine, on enfonce le pays dans la crise, résultant justement de cette méthode d’exclusion teintée de brutalité », a-t-il indiqué.

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