Le retrait des forces ougandaises du domicile de l’opposant Bobi Wine est définitif. L’opposant est maintenant libre de tout mouvement . Principal rival au président Museveni, Bobi Wine a été assigné en résidence depuis l’élection du 14 janvier dernier remportée par le président Yoweri Museveni. Ce retrait met ainsi fin à son assignation à résidence
Ce retrait définifif des forces ougandaises intervient à la suite d’une ordonnance du tribunal de Kampala, rendue ce lundi 25 janvier exigeant la libération de l’opposant. Même si cette ordonnance n’a pas été respectée immédiatement, c’est désormais chose faite.
Un retrait des forces ougandaises confirmé
Pour le gouvernement ougandais, il ne s’agit pas à proprement parler d’une « assignation à résidence ». Il était plutôt question de la protection de l’opposant Bobi Wine par les forces de sécurité. Mais suite à une plainte, le tribunal de Kampala a ordonné la libération de Bobi Wine. C’est d’ailleurs ce qui justifie le retrait des forces ougandaises du domicile de l’opposant.
Annoncée depuis hier, ce n’est que ce mardi 26 janvier qu’on assistera au retrait définitif des troupes ougandaise de la maison de Wine. Ce retrait quoi qu’on dise est conforme à l’ordonnance du tribunal. A en croire un confrère de Reuters présent sur place, ce retrait a été bien confirmé même si Wine ne se soit pas encore présenté en milieu de matinée dans son grand complexe situé dans une banlieue verdoyante du nord de la capitale, Kampala.
Le pouvoir de Kampala de plus en plus illégitime
Depuis longtemps, Museveni apparait comme un grand allié de l’occident pour avoir reçu un soutien important et en ayant participé aux combats en Somalie. Mais, sa légitimité est en train de chuter surtout à cause de son refus à céder le pouvoir et à réprimer les opposants. Mais aussi lorsque c’est la justice qui exige le retrait des forces ougandaises.
Il faut rappeler que le président sortant a été déclaré victorieux avec 59 % des voix contre 35 % pour Wine. Chanteur engagé, cet opposant n’a jamais cessé de dénoncer depuis des années la corruption et le népotisme dans ses chansons. L’opposition a rejeté le résultat, invoquant une fraude que le gouvernement nie.
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