Sanctions contre les juntes en Afrique de l’ouest : la Cedeao toujours divisée

Sanctions contre les juntes en Afrique de l’ouest : la Cedeao toujours divisée

Réuni en sommet à Accra ce samedi juin, les chefs d’Etats de la Cedeao n’ont pas pu s’entendre sur une décision concernant les juntes en Afrique de l’ouest. La décision est reportée au prochain sommet en juillet.

Le sommet de ce samedi était censé apporter une réponse de la communauté des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) aux durées de transition en Afrique de l’ouest. A savoir au Mali, en Guinée et au Burkina où les militaires qui ont pris le pouvoir proposent des durées de transitions rejetées par la communauté ouest africaine.

Mésententes sur la posture face aux juntes en Afrique

Ce samedi, le huis-clos entre les chefs d’Etat de la Cedeao a pris beaucoup de temps. Selon ce que rapporte Rfi, la session a vu deux camps de présidents s’opposer. D’un côté les partisans d’une ligne dure contre notamment le Mali, qui est le sujet principal de la rencontre.

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De l’autre côté des présidents qui optent pour la souplesse envers les juntes en Afrique de l’ouest. Ce désaccord entre eux est sûrement la raison pour laquelle aucune décision n’a été prise. Mais les chefs d’Etat vont se retrouver le 3 juillet pour le prochain sommet ordinaire de la Cedeao.

Mais les pays concernés notamment le Mali et le Burkina ont eu l’occasion de défendre leur cause. En effet, après la session des chefs d’Etat, il y a eu la session de l’Uemoa où le chef de la diplomatie malienne et le Premier ministre burkinabè ont pu s’exprimer.

Esso A.