Confusion à l’ONU sur le statut réel des soldats ivoiriens arrêtés au Mali

Confusion à l’ONU sur le statut réel des soldats ivoiriens arrêtés au Mali

Selon nos confrères de Rfi, le statut des soldats ivoiriens arrêtés au Mali fait l’objet de doutes à l’ONU.  Alors qu’ils ont été qualifiés par leur pays comme des « éléments nationaux de soutien » logistique à la Minusma, les Nations Unies ne partagent pas le même avis.

Les autorités maliennes ont déclaré dans un communiqué ce lundi 11 juillet, que les soldats ivoiriens arrêtés le dimanche à Bamako sont considérés comme des « mercenaires ». Car n’ayant pas d’ordre de missions et de motif de présence. Ces accusations ont été rejetées par la Côte d’Ivoire, le mardi, qui insiste que ces soldats sont des éléments de soutien à la mission onusienne au Mali (Minusma).

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Doutes de l’ONU sur le statut des soldats ivoiriens arrêtés

Selon Rfi, l’ONU a envoyé ses équipes après avoir été alerté par le Mali de la présence des soldats ivoiriens sur son territoire. Les différentes investigations menées par l’organisation lui révèlent avec certitude que ces hommes ne sont pas des « éléments nationaux de soutien » (NSE) logistique à la Minusma.

Une découverte qui contredit l’affirmation du porte-parole de la Minusma Olivier Salgado, le lundi sur twitter. Il indiquait que ces soldats ivoiriens faisaient bien partie de ces NSE. Rfi indique également avoir eu la confirmation que New York ne peut déterminer le cadre dans lequel ces soldats étaient à Bamako, « ni leur lien contractuel avec la société censée les embaucher, Sahel Aviation Service ».

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Ces révélations remettent donc en cause les arguments avancés par les autorités de la Côte d’Ivoire pour justifier la présence des soldats ivoiriens à Bamako le 10 juillet. Elles impliquent également des interrogations sur les armes transportées dans le deuxième avion, que les autorités ivoiriennes ont déclaré respecter les règles des missions de l’ONU.

Edoh