Politique: vers une sortie de crise au Mali ?

Politique: vers une sortie de crise au Mali ?

Pour une sortie de crise au Mali, les différents acteurs impliqués dans la crise sociopolitique que travers le pays s’engagent de plus en plus. Enfin, l’opposition s’ouvre aux discussions proposées par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en vue d’éventuelles négociations.

Après avoir rencontré les représentants du pouvoir, les leaders du mouvement contestataire, M5-RFP ont discuté avec les représentants des différentes organisations diplomatiques et sous régionales.

Rencontre de sortie de crise au Mali

La rencontre entre les responsables de la coalition M5-RFP et les missions diplomatiques de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA), de l’Union Européenne (UE) et de la Communauté Economique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a eu lieu mercredi, 24 juin 2020.

En effet, les leaders de M5-RFP, acteurs à l’origine des mouvements de contestations des 5 et 19 juin, avaient, au début de la crise, refusé d’engager des discussions avec le régime d’IBK. Ils exigent, depuis plusieurs semaines, le départ du chef de l’Etat et l’annulation du scrutin législatif des 29 mars et 19 avril dernier, entre autres.

Le dialogue comme solution à la  sortie de crise au Mali

Mais, un canal de discussions et d’échanges s’est enfin ouvert, à entendre les différentes réactions dans les rangs de l’opposition. Selon les informations, les discussions avec les représentants diplomatiques se sont déroulées dans un esprit constructif.

« Nous avons échangé surtout sur leurs propositions de sortie de crise que nous avions entre temps rejetées, parce que nous n’avions pas compris la démarche. Vous savez, le Mali est un pays de dialogue. Nous sommes un peuple de dialogue, mais il s’agira de poser les vraies bases », a déclaré le président du Front africain pour le Développement (FAD), Nouhoum Sarr, membre de M5-RFP.

Propositions de sortie de crise au Mali rejetées

La mise en place d’un gouvernement d’union nationale et la reprise des législatives dans les localités où le scrutin est fortement contesté. C’était les deux propositions de sortie de crise soumises par la commission de la CEDEAO aux différents protagonistes le 20 juin dernier.