Annoncée initialement pour le 20 décembre, la visite du président Macron au Mali au finalement été annulée. Des raisons de Covid-19 sont évoquées.
L’annonce a été faite vendredi 17 décembre par l’Elysée. L’annulation s’aligne sur les mesures prises le vendredi pour endiguer la cinquième vague de Covid-19 qui touche la France. Mais au-delà, des difficultés liées aux divergences entre Paris et Bamako ont aussi pesé dans la balance.
Le président Macron bloqué par le Covid-19
« Cette décision a été prise dans un souci de cohérence entre les mesures annoncées au niveau national et l’agenda international du président » a expliqué l’Élysée à propos de l’annulation de la visite du président Macron au Mali.
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En outre, c’est aussi « dans un souci de ne pas exposer notre dispositif militaire dans un moment de dégradation de la situation sanitaire en métropole », a ajouté l’Élysée. En effet, la décision a été prise après un conseil de défense sanitaire qui s’est réuni pour examiner de nouvelles mesures face à la nouvelle vague de Coronavirus.
La partie malienne a annoncé avoir été informée de l’annulation de la visite du président Macron, selon Rfi.
Une rencontre difficile dans les faits
Au-delà de la menace du Covid-19, d’autres raisons semblent avoir plus peser dans la balance, pour l’annulation de la visite du président Macron au Mali. En effet, cette visite annoncée par Jeune Afrique et confirmée après par l’Elysée était difficile à organiser dans les faits.
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Comme l’a reconnu la présidence française, cette rencontre était difficile, notamment à cause d’une condition que posait le président Macron. Celle de la présence des présidents en exercice de la Cedeao et du G5 Sahel, à savoir le président ghanéen Nana Akufo-Addo et le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno. Ce dernier aurait préféré un entretien bilatéral.
En outre le sentiment anti français qui règne au Mali et les mésententes entre les autorités des deux pays pouvait aussi compliquer cette rencontre. La présence du président Macron au Mali dans un contexte de pression sur les autorités maliennes pourrait exacerber ce sentiment anti-français.
Esso A.
