le vaccin contre la Covid-19 bientôt disponible au Congo-Brazzaville

Au Congo-Brazzaville, les autorités attendent recevoir les premières livraisons du vaccin contre la Covid-19 pendant ce premier trimestre. La société civile quant à elle s´interroge sur la capacité de conservation des vaccins dont dispose le pays et propose une démarche sur l´utilisation.

C’est à travers la presse que Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la santé, a annoncé ce samedi 9 janvier 2021 l’arrivée prochaine du vaccin. La société civile interroge et apporte sa contribution.

L’acquisition du vaccin contre la covid-19 dès le premier trimestre

Les autorités du Congo-Brazzaville se battent contre vents et marrées pour lutter efficacement contre la pandémie de la Covid-19. Compte tenu de la recrudescence de la pandémie et surtout avec la deuxième vague dans ce pays, le Congo, a vite réagi en s’engageant dans l’initiative internationale dénommée « Facilité Covax ». C’est cet effort qui a été souligné par la ministre de la santé avec cette annonce phare.

« Le Congo s’est engagé dans l’initiative internationale intitulée Facilité Covax mise en place par le Gavi (l’alliance mondiale pour le vaccin) de manière à ce que nous puissions faire partie d’un Consortium qui permet l’accès équitable au vaccin contre la Covid-19 ; puis permettre l’acquisition du vaccin dès le premier trimestre 2021. Cette Facilité permet de couvrir 20% de la population congolaise », a précisé Mme Mikolo.

Pour l’heure, un comité d’experts travaille à choisir le vaccin adapte à la population congolaise.

La société civile se pose des questions sur le stockage de ce vaccin contre la covid-19

Acteur de la société civile, Maixent Agnimbat Emeka se demande si le pays dispose des structures nécessaires pour conserver les stocks de vaccin. « Je ne sais pas si nous avons des équipements pour conserver un tel produit en stocks importants. Ça demande des chambres froides d’une grande puissance. Et après, il faut construire la confiance autour des populations », a indiqué M. Agnimbat Emeka.

Pour restaurer cette confiance, il conseille aux autorités de montrer l’exemple en se faisant vacciner en premier lieu quand le vaccin sera arrivé. « Ils vont tester et après, ils vont nous dire si on peut le prendre ou pas. Parce que s’ils le font, les autres auront confiance. Ils doivent l’expérimenter eux-mêmes avant de le proposer à la population », a suggéré M. Agnimbat Emeka.

Il faut rappeler que le Congo-Brazzaville vit la deuxième vague de la pandémie, selon le gouvernement.

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