Togo : la THA n’est plus un problème de santé publique

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La Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) a été retirée de la liste des maladies considérées comme problème de santé publique. L’objectif d’élimination a été atteint par le Togo, selon les experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

C’est à travers un courrier adressé au ministre togolais de la Santé et de la Protection Sociale, Pr Mijiyawa Moustafa que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a donné l’information.

Santé publique, le Togo répond aux critères

Dans le cadre de l’élimination de la THA comme problème de santé publique, le Togo a soumis un dossier à l’OMS. Dans ce document figurait l’historique de la situation épidémiologique de la maladie dans le pays, y compris la charge de morbidité.

Ainsi, ledit dossier a été examiné par un groupe d’experts extérieurs commis par le bureau régional de l’OMS. C’est ce que retrace le courrier du 22 juin 2020. Suite à cette étude, l’OMS a conclu que le Togo satisfait aux critères d’élimination de la THA en tant que problème de santé publique.

Cette conclusion a été rendue sur la base des éléments probants figurants dans le dossier et de la recommandation des experts extérieurs. Le directeur général de l’OMS, Dr Thédros Adhanom Ghebreyesus l’a relevé dans son courrier. « Je tiens à vous féliciter sincèrement de cette réussite éclatante », a-t-il précisé.

Santé publique, à la découverte de la THA

La Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) est beaucoup plus connue sous le nom de « maladie du sommeil ». Il s’agit d’une parasitose à transmission vectorielle par un parasite qui est un « protozoaire appartenant au genre Trypanosoma ».

Selon les spécialistes, le parasite est transmis à l’homme par la piqûre d’une glossine, ou mouche tsé-tsé, (du genre Glossina). La mouche, étant elle-même infectée par des personnes ou des animaux porteurs de parasites pathogènes.

En effet, les mouches tsé-tsé sont beaucoup plus répandues en Afrique subsaharienne et « seules certaines espèces transmettent la maladie ». Les populations les plus exposées à la mouche tsé-tsé sont celles dépendant de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage ou de la chasse. Et Evidemment, celles qui vivent dans les régions touchées par la maladie du sommeil.

Bien que la THA ne soit plus un problème de santé publique au Togo, l’OMS recommande certaines mesures. Elle demande, entre autres, de continuer à garantir une prise en charge de qualité des patients dans tout le pays.