Santé : une découverte qui pourrait révolutionner la lutte contre le cancer de la prostate

Santé : une découverte qui pourrait révolutionner la lutte contre le cancer de la prostate

Alors que le traitement actuel n’est pas toujours efficace, une équipe de chercheurs a fait une découverte qui pourrait révolutionner la lutte contre le cancer de la prostate. L’information a été dévoilée le 27 juin passé.

La découverte des scientifiques ne permettra pas de combattre directement le cancer de la prostate, mais plutôt de s’attaquer aux causes du non fonctionnement du traitement existant. En effet, pour l’instant il existe des thérapies anti-hormonales contre la maladie qui permettent de réduire les réduire les hormones, caractéristiques du cancer. Une méthode qui n’est pas toujours efficace.

Résistance contre le traitement anti-hormonal

Comme le rapporte Slate, une équipe internationale de recherche menée par le Netherlands Cancer Institute a publié sa découverte dans la revue Cancer Discovery . En effet ces spécialistes ont découvert qu’une certaine classe de protéines qui régule le rythme circadien pouvait atténuer les effets du traitement hormonal.

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Il faut comprendre que le développement du cancer de la prostate se caractérise par une surproduction d’hormones androgènes. Les thérapies hormonales vont alors ralentir sa progression en faisant baisser le taux de ces hormones. Mais les cellules cancéreuses de certains patients résistent à ce traitement.

Les scientifiques ont découvert que certaines protéines atténuent l’effet du traitement. « Les cellules cancéreuses de la prostate n’ont plus de rythme circadien. Or les protéines de l’horloge circadienne acquièrent une toute nouvelle fonction dans les cellules tumorales lors des thérapies hormonales : elles maintiennent ces cellules cancéreuses en vie, malgré le traitement », commente Wilbert Zwart, un des auteurs de la recherche.

Traiter différement le cancer de la prostate

Cependant, l’étude sur cinquante-six patients atteints d’un cancer de la prostate à un stade avancé a permis de découvrir autre chose. « Les gènes qui maintenaient les cellules tumorales en vie étaient soudainement contrôlés par une protéine qui régule normalement l’horloge circadienne », a ajouté le scientifique Simon Linder.

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L’objectif des scientifiques est de trouver des stratégies pour bloquer ce processus, « ce qui augmenterait l’efficacité de la thérapie anti-hormonale contre le cancer de la prostate », indique-t-il.

«Il existe déjà plusieurs thérapies qui affectent ces protéines, et celles-ci peuvent être associées à des thérapies anti-hormonales. Cette piste, qui permet de réadapter les médicaments, pourrait sauver une décennie de recherche » contre le cancer de la prostate.

Edoh