Oxygène au Kenya: la course dans les hôpitaux

Oxygène au Kenya: la course dans les hôpitaux

L’oxygène au Kenya devient de plus en plus rare dans les hôpitaux. En effet, la troisième vague épidémique est certes maintenant passée. Mais, elle a été très compliquée pour les services hospitaliers, débordés par les cas de Covid-19. Et l’oxygène au Kenya est rare.

L’oxygène est devenu un enjeu crucial dans de nombreux pays, particulièrement ceux en développement. Face à la recrudescence exponentielle de la pandémie, le manque d’oxygène au Kenya est un des défis majeurs des hôpitaux submergés.

Manque d’oxygène au Kenya au temps fort de la pandémie

Au temps fort de la pandémie, l’on raconte que plusieurs établissements publics s’étaient retrouvés dans l’obligation de faire face à des pénuries d’oxygène au Kenya. Si dans ces derniers jours le nombre de cas positifs a diminué, c’est parce que les hôpitaux kényans sont dans la quête du renforcement de leurs stocks du précieux gaz que constitue l’oxygène au Kenya. Par ailleurs, avec vingt cas de variant indiens recensés, les autorités sanitaires suivent de très près la situation en Inde et s’inquiètent d’une quatrième hausse épidémique cet été.

Au cours de la troisième vague, l’hôpital MP Shah s’est ainsi retrouvé submergé. L’établissement qui possédait pourtant sa propre unité de production d’oxygène au Kenya, a failli en manquer. L’ingénieure médicale en cheffe Millicent Alooh se rappelle bien.

« Avant le Covid, on utilisait 20 à 30 bombonnes d’oxygène par jour. Pendant le Covid, on en utilisait 100, 120 chaque jour. Nos patients n’ont pas été confrontés aux pénuries, mais pour nous, dans les bureaux, c’était un vrai défi de réussir à avoir de l’oxygène. La demande était tellement forte que les fournisseurs n’étaient pas capables de suivre. On a dû faire appel à de nouveaux vendeurs », a-t-il signalé.

La course à l’oxygène au Kenya est lancée e m’abonne

Pour l’heure, cet établissement privé de Nairobi connait une certaine stabilité la stabilité. Toutefois, pour la directrice, Toseef Din, il faut anticiper pour éviter une quatrième vague plus difficile à gérer. « Cette troisième vague était la pire pour nous », a-t-elle dit. « Mais on dit souvent de ne pas laisser une crise être gaspillée. Aujourd’hui, tout le monde a peur du variant indien. Je pense que c’est le moment pour nous de nous préparer et non de céder à la panique », a-t-elle ajouté

La course à l’oxygène au Kenya, ce gaz précieux, est lancée. On sein de l’hôpital, on trouve déjà une citerne à oxygène flambante neuve. Une acquisition poussée par la récente crise explique Millicent Alooh.

« On a d’abord décidé d’installer un troisième distributeur d’oxygène pour pallier la demande. Puis on a obtenu la citerne. Et maintenant on a même commandé une deuxième unité de production d’oxygène, au cas où on serait confronté à une quatrième vague », a expliqué Millicent Alooh.

De son coté, le gouvernement a promis 16 comtés en réserves d’oxygène au Kenya. Et a appelé à réparer les unités de production défaillantes.

Il faut préciser qu’une éventualité de la quatrième vague inquiète d’autant plus que le Kenya a presque écoulé ses stocks de vaccins. Selon plusieurs sources, le Kenya avait reçu un peu plus d’un million de doses Astra-Zeneca de l’initiative Covax le mois dernier et près d’un million de kenyan ont été vaccinés. Au moment où Nairobi attendait une nouvelle livraison Covax à la fin du mois, l’OMS, vient d’annoncer le blocage de ses exportations de vaccins jusqu’à fin 2021, laissant le Kenya dans l’incertitude.