Santé: l’Europe veut acquérir «Molnupiravir», la pilule contre le Coronavirus

Santé l’Europe veut acquérir «Molnupiravir», la pilule contre le Coronavirus

A peine deux semaines après la demande d’autorisation aux Etats-Unis, la pilule contre le Coronavirus développé par le laboratoire américain Merck attire déjà les convoitises. L’Agence Européenne des Médicaments (EMA) a annoncé le lancement de son examen accéléré.

Le 25 octobre dernier, l’EMA a annoncé le lancement de l’examen accéléré de la pilule de la firme américaine. Ce qui à terme, ouvrirait la voie à l’utilisation de ce médicament dénommé Molnupiravir, dans l’Union Européenne (UE). Ce complément du vaccin contre le coronavirus constitue une avancée importante dans la lutte contre la pandémie.

Une probable commande du molnupiravir dans l’UE

Le régulateur européen a déclaré dans un communiqué que « le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’EMA a lancé un examen continu du médicament antiviral oral molnupiravir (…) développé par Merck (…) pour le traitement du Covid-19 chez les adultes ».

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Selon les éclaircissements apportées par «La Tribune», l’examen continu est un moyen que l’EMA utilise pour accélérer l’évaluation d’un médicament ou d’un vaccin prometteur lors d’une urgence de santé publique. Ainsi, le régulateur évaluera la conformité de la pilule contre le coronavirus avec les normes européennes en matière d’efficacité, de sécurité et de qualité.

Pilule contre le coronavirus, un complément aux vaccins

L’EMA a indiqué que les essais cliniques sur la pilule contre le coronavirus « suggèrent que le médicament peut réduire la capacité du SARS-CoV-2 (…) à se multiplier dans le corps, empêchant ainsi l’hospitalisation ou le décès chez les patients atteints du Covid-19 ».

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Le Molnupiravir est développé par le laboratoire américain Merck. Cette pilule contre le coronavirus agit en diminuant la capacité d’un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. L’essai clinique réalisé par Merck révèle, qu’administré à un patient dans les quelques jours suivant un test positif, la pilule contre le coronavirus réduit par deux les risques d’hospitalisation et de décès. Le laboratoire a déjà déposé aux Etats-Unis, une demande d’autorisation.

Esso A.