L’état d’urgence sanitaire au Togo se poursuit jusqu’en 2021

L’état d’urgence sanitaire au Togo se poursuit jusqu’en 2021

Le gouvernement a reçu, ce mardi, la bénédiction de l’Assemblée nationale pour proroger l’état d’urgence sanitaire au Togo. A cet effet, 6 nouveaux mois supplémentaires lui ont été accordés pour mieux lutter contre le virus. Il est autorisé à prendre désormais des ordonnances, des mesures relevant du domaine de la loi.

La décision a été adoptée à l’unanimité par les parlementaires lors de de la troisième séance plénière de la deuxième session ordinaire de l’année 2020. Les députés ont donc de nouveau accordé leur confiance au gouvernement Klassou. Pour rappel, l’état d’urgence sanitaire au Togo était mis en vigueur depuis mars et a pris fin hier 15 septembre.

Une prorogation nécessaire de l’état d’urgence sanitaire au Togo

L’heure n’est pas à la tergiversation, mais plutôt à l’action. C’est ce que traduit la nouvelle dynamique exceptionnelle dans laquelle s’inscrit le gouvernement. La prorogation de l’état d’urgence réitère, en effet, son engagement à user de toutes les mesures nécessaires pour enrayer le Covid-19. Surtout avec la recrudescence du virus observée ces derniers jours.

« Nous utiliserons ces deux outils juridiques dans le seul but d’apporter une réponse urgente, coordonnée et d’envergure à la pandémie du coronavirus ». C’est ce qu’a indiqué Selom KLASSOU, Chef du gouvernement pour mettre fin à cette maladie.

Il a, également, exhorté les populations à ne pas baisser les bras, et à continuer avec le respect des mesures édictées par le gouvernement. Il compte sur l’implication ferme de tous les Togolais pour qu’ensemble cette crise puisse être jugulé définitivement.

Une meilleure anticipation de l’avenir

Les prévisions épidémiologiques alarmantes font craindre, en cas de défaillance du système de riposte, une proportion exceptionnelle de décès. Alors en votant cette loi, les parlementaires s’engagent ainsi à éradiquer l’épidémie sur toute l’étendue du territoire national.

« Notre système de santé n’est pas d’Hercule, ni d’Hermès voire de Prométhée. C’est pourquoi notre seule arme reste notre anticipation et notre célérité a apporté une réponse adéquate qu’exige la nature de la menace », a indiqué Atcholi Aklesso, président du groupe parlementaire UNIR.

Pour la présidente de l’Assemblée Nationale Yawa Tségan, l’institution se voit dans son rôle d’adopter ces deux projets de loi. « Il nous faut répondre avec célérité, confiance et transparence », a précisé la représentante de l’Assemblée. Ceci en raison de l’incertitude qui plane tant sur les aspects de ce virus, que sur la disponibilité d’un vaccin.