Depuis un moment, une nouvelle maladie affole l’occident, il s’agit de la variole du singe. La manière dont elle est présentée par les médias occidentaux est décriée par les africains qui voient un doigt accusateur pointé en leur direction.
La variole du singe est une maladie virale qui se transmet de l’animal à l’homme et qui présente des symptômes semblables à ceux de la variole, notamment les éruptions cutanées. Plusieurs cas ont été découverts ces dernières semaines en Europe et en Amérique du nord.
Utilisation d’images de malades noirs
Le premier cas de variole de singe en Europe a été déclaré au Royaume Uni. Et l’agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), a précisé que le patient a récemment voyagé au Nigéria en Afrique de l’ouest. Une manière de coller avec l’affirmation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur l’origine de la maladie à savoir les pays du centre et de l’ouest de l’Afrique.
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Cependant cette affirmation ne justifie pas, selon des internautes, les images utilisées par les médias occidentaux dans les articles sur la maladie. En effet, ils ont été nombreux à dénoncer le fait que les photographies de personnes noires soient utilisées par les médias occidentaux pour illustrer l’épidémie en Amérique du nord et en Europe.
L’association de la presse étrangère d’Afrique, basée au Kenya, a fait écho à ses dénonciations en publiant un communiqué sur le sujet. « Comme toute autre maladie, elle peut survenir dans n’importe quelle région du monde et toucher n’importe qui, quelle que soit sa race ou son ethnie », a déclaré l’association, dans son communiqué partagé sur twitter, le 21 mai.
Africa CDC dénonce une surmédiatisation malseine de la variole du singe
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), s’est lui aussi étonné de l’intérêt donné aux cas de variole du singe, dans les médias occidentaux. En effet, Ahmed Ogwell Ouma, directeur par intérim du CDC, a indiqué que l’Afrique a récemment eu des cas de la maladie et les a maîtrisés « sous les radars ».
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« Durant la covid-19, nous avons eu au moins deux foyers des cas de variole du singe, mais ils étaient tous sous les radars. Et nous les avons gérés et contenus. Maintenant qu’ils apparaissent ailleurs, ils font la Une des journaux », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse le 19 mai.
Malgré cette surmédiatisation de la maladie en occident comportant une incrimination à peine voilée de l’Afrique, l’Africa CDC, a proposé l’expertise et l’expérience de ses pays en matière de variole du singe aux occidentaux. Tout en les exhortant à partager plus d’informations sur ces cas.
Edoh
