« Annulons la dette » des pays du sud : des militants écologistes bloquent l’entrée du FMI à Paris

Annulons la dette des pays du sud des militants écologistes bloquent l’entrée du FMI à Paris

Plusieurs militants climat ont bloqué ce lundi 27 juin au matin, l’entrée du bâtiment du Fonds Monétaire Internationale (FMI) à Paris. Ils réclamaient l’annulation de la dette des pays du sud.

Cette manifestation rentre dans le cadre d’une campagne mondiale baptisée « Debt for climate », organisée à l’occasion du sommet du G7 en Allemagne qui se tient en Allemagne. Elles sont plusieurs organisations de défense du climat à participer à cette campagne, a rapporté l’AFP. Pour eux, cette dette empêche les pays pauvres de faire face à la crise climatique.

Responsabilité des pays riches dans la dette des pays du sud

Les organisations Extinction Rebellion, Attac-France et Youth for Climate France, sont à l’origine de cette manifestation à Paris pour l’annulation de la dette des pays du sud. Dans un communiqué, elles ont dénoncé la responsabilité des pays riches.

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« La crise de la dette est d’abord la résultante d’un système financier injuste dominé par les pays les plus riches. Le G7, le FMI et la Banque mondiale ont des responsabilités historiques dans le développement de ce cercle vicieux dettes/surexploitation des ressources », ont-elles déclaré.

« G7 responsable, FMI coupable, annulons la dette pour une planète vivable », disait une banderole déployée. Quelques militants se sont collés les mains aux portes du bâtiment pendant que d’autres par terre, se sont enchainés les uns aux autres les bras dans de longs tuyaux. « Nous devons donner à ces pays les moyens de lutter contre la crise climatique, ce sont les premières victimes et les derniers responsables », a lancé un des manifestants.

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Pour ces organisations, les pays riches ont une dette écologique. « Ce sont eux qui sont les premiers responsables de la destruction de la biodiversité et du pillage des ressources au sein de pays qui sont les moins responsables et les plus impactés par les crises environnementales en cours et à venir », ont-elles ajouté, dans leur lutte pour l’annulation de la dette des pays du sud.

Edoh