Près d’un an après l’assassinat de l’ambassadeur italien en RDC, Luca Attanasio, et l’ouverture d’un enquête, la police a annoncé l’arrestation des présumés auteurs.

L’annonce de la police de la République Démocratique du Congo (RDC), a été faite, le mardi 18 janvier. Des groupes de criminels ont été présentés au gouverneur de la province du Nord-Kivu, don’t l’un est supposé être l’auteur de l’attaque qui a coûté la vie à l’ambassadeur italien en février 2021.

Vers la resolution de l’assassinat de l’ambassadeur italien

Au cours d’une cérémonie à Goma, en présence de journalistes, le commandant de la police de la province du Nord-Kivu, le général Aba Van Ang a présenté les présumés coupables de l’assassinat de l’ambassadeur italien. «Monsieur le gouverneur, je vous présente trois groupes de criminels qui ont endeuillé la ville de Goma. Parmi eux, le groupe qui a attaqué le convoi de l’ambassadeur », a-t-il laissé entendre.

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Celui dont le coup fatal est parti, un certain «Aspirant» serait «en fuite» et recherché par la police qui déclare savoir où il se trouve. Mais les deux autres ont «réussi à nous dire que quand ils ont kidnappé l’ambassadeur, c’est lui qui a tiré sur l’ambassadeur », a ajouté le général devant six jeunes hommes assis par terre et encadrés par des policiers armés.

Selon lui, il s’agirait d’un kidnaping avec demande de rançon qui a mal tourné. Car quand «Aspirant» a tiré sur l’ambassadeur, «ils ont beaucoup regretté».

Justice doit être rendue

Luca Attanasio, 43 ans, était, dans un convoi du programme alimentaire Mondial qui a été attaqué au nord de Goma, aux abords du parc national des Virunga., le 22 février 2021. Le convoi est tombé dans une ambuscade qui a coûté la vie à l’ambassadeur, son garde du corps italien et à un chauffeur congolais du PAM.

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Ces hommes ne sont pas seulement accusés de l’assassinat de l’ambassadeur italien. Selon le général, ils appartiendraient à un groupe responsable d’autres kidnappings récents dans la région, notamment des membres d’organisations humanitaires.

Parmi les hommes présentés, il y a deux autres groupes accusés d’autres crimes. « Que la justice soit faite. Qu’ils soient châtiés en rapport avec tout ce qu’ils ont causé à la population », a lancé le gouverneur militaire du Nord-Kivu,

Edoh