Faisant face à une montée des attaques terroristes, les nouveaux dirigeants du Burkina-Faso, ont décidé de renforcer les rangs de l’armée. C’est ainsi qu’un recrutement de nouveaux soldats va être organisé, un peu plus tôt que prévu.

Les forces armées burkinabè sont estimées à entre 15.000 à 20.000 hommes, dont plus de la moitié servent dans l’armée de terre. Cet effectif est depuis un moment affecté par les lourdes pertes subies lors des attaques djihadistes de plus en plus récurrentes. Le ministère de la défense a donc réaménagé son calendrier de recrutement de nouveaux soldats.

Recruter au plus vite de nouveaux soldats

Selon un communiqué du ministre de la défense, le général Aimé Barthélémy Simporé, ce vendredi 15 avril, le recrutement de nouveaux soldats prévu pour le 1er juin est ramené «du 4 au 31 mai». «Dans chaque chef-lieu» des 13 régions administratives du pays, il sera procédé au «recrutement de 2.000 militaires du rang au titre du contingent normal» et de «1.000 autres à titre exceptionnel».

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Ce recrutement de nouveaux soldats va permettre de renforcer les rangs des militaires éprouvées par les attaques djihadiste. Arrivé au pouvoir par la force, en janvier, le président Damiba, a fait de la lutte contre le terrorisme, son cheval de bataille.

A la mi-mars, il avait déjà décrété un «ordre de mobilisation des anciens militaires au titre de la réserve», (sous-officiers et militaires de rang retraités), «pour les besoins de la Nation». Depuis 7 ans, le Burkina fait face à des attaques avec plusieurs morts dont le plus sanglant remonte à novembre 2012,contre un détachement de la gendarmerie d’Inata, faisant 53 morts.

Edoh