Le Tchadien Moussa Faki Mahamat est le seul candidat en lice pour l’élection présidentielle de la Commission de l’Union Africaine (UA). En effet, les chefs d’États et de gouvernements africains tiendront une réunion extraordinaire dans une semaine à Addis-Abeba, au siège de l’organisation africaine.

Plusieurs sujets sont inscrits à l’agenda de cette rencontre dont l’élection du président de la Commission de l’UA.

Quelques sujet phares dont la candidature de Moussa Faki

Au cours de ce sommet, les chefs d’États et de gouvernements africains vont mener des discussions sur la pandémie de la Covid-19 et la culture. En raison de la pandémie de la Covid-19, cette rencontre d’Addis Abeba se déroulera en visioconférence. Mais l’autre particularité du sommet, c’est que la culture retiendra une attention particulière des chefs d’État.

Précisément, les débats tourneront autour de la réponse de l’organisation à la pandémie de la Covid-19. Cette fois ci, les questions habituellement prioritaires de paix et de sécurité seront reléguer en arrière-plan. Bref, elles ne sont pas sur l’agenda.

Toutefois, c’est l’élection du président de la Commission de l’institution qui constitue le véritable enjeu de cette réunion. Election du président qui doit réunir autour de sa personne deux tiers des 55 États membres.

En ce qui concerne le sujet, c’est le président Moussa Faki Mahamat qui est le seul candidat à ce poste pour l’heure. Toutefois, l’on peut assister à des surprises.

Moussa Faki Mahamat en manque de concurrent

Dans la vie de l’institution, c’est la première fois que cette élection se déroulera sans aucun concurrent. Ca fait déjà quatre (04) ans que Moussa Faki occupe ce poste. Selon les proches du tchadien, ce dernier bénéficierait du soutien des pays francophones. Cela n’est pas le cas des pays de l’Afrique australe qui lui reproche « un manque d’agressivité ».

S’il n’obtient pas le quorum requis, l’UA ouvrira alors le poste à d’autres candidatures. Moussa Faki Mahamat et son équipe devraient assurer dans ce cas les affaires courantes, avant un nouveau sommet électif au bout d’une période de six mois.

Un de ses proches se dit « confiant », en rappelant que le président de la Commission mène depuis des mois une campagne discrète auprès des chefs d’État africains. Mais, il reconnaît qu’« on n’est pas à l’abri d’une surprise »

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