Un crash d’avion militaire a eu lieu, hier dimanche 04 juillet aux Philippines. L’accident a fait 50 morts selon un nouveau bilan. L’avion qui transportait principalement des jeunes diplômés de l’armée s’est écrasé à la mi-journée dans le sud-ouest de l’archipel, après avoir manqué la piste d’atterrissage

Il s’agit d’un des plus graves accidents aériens de l’histoire de l’armée Philippine.

Les circonstances du crash de l’avion

Un crash d’avion militaire est survenu alors que la météo était bonne. Le Hercules C-130 transportait 96 personnes, pour la plupart des jeunes récemment diplômés allant aider à lutter contre l’insurrection islamiste de Jolo.

Certains soldats ont sauté de l’appareil en flammes avant qu’il ne s’écrase au sol et qu’il explose, a déclaré le major général William Gonzales, commandant de la force opérationnelle interarmées de Sulu.

Le bilan du crash d’avion militaire fait état de cinquante personnes décédées, quand l’avion a dérapé et pris feu, a expliqué le porte-parole de l’armée philippine, le général Edgard Arevalo. Parmi ces personnes, 47 sont militaires et 3 civils. Un précédent bilan faisait état de 45 morts.

Les trois personnes tuées au sol travaillaient dans une carrière proche du lieu de l’accident, a déclaré à l’AFP Tanda Hailid, un responsable local. Au total, 53 personnes ont été blessées, pour la plupart des militaires. On ignore si les pilotes ont survécu.

M. Arevalo a précisé que l’armée avait sécurisé le périmètre du lieu du crash d’avion militaire pour être sûre que les rebelles ne viennent pas perturber les recherches. Jolo est le bastion d’Abou Sayyaf, une organisation considérée comme terroriste par Washington, qui s’est scindée en plusieurs factions, certaines ayant prêté allégeance au groupe État islamique.

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causes inconnues du crash d’avion militaire

Le porte-parole de l’armée de l’air, le lieutenant-colonel Maynard Mariano, a annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les causes de ce crash d’avion militaire. Ce lundi 5 juillet, les forces de sécurité du pays recherchaient toujours, dans une plantation de cocotiers, l’enregistreur de vol de l’avion de transport militaire.

« Nous avons des personnes au sol pour nous assurer de l’intégrité des indices qui vont être récupérés, en particulier de l’enregistreur de vol », a précisé M. Arevalo. « En plus des récits des témoins oculaires, nous cherchons aussi à récupérer tout enregistrement, notamment des conversations radio entre le pilote et la tour de contrôle. »

Les Hercules C-130 sont souvent utilisés par l’armée dans l’archipel pour transporter hommes, matériel et véhicules entre les différentes îles. Celui qui s’est écrasé n’était pas neuf. Il appartenait auparavant à l’armée américaine et avait été récupéré en début d’année par Manille.

C’était l’un des quatre appareils de la flotte philippine. Deux autres sont actuellement en réparation. Le quatrième a été cloué au sol pour inspection à la suite de l’accident

Le sénateur Richard Gordon a souligné que cet accident est le quatrième cette année ayant entraîné un « lourd bilan ». « Achetons-nous des appareils en mauvais état avec l’argent du peuple ? », s’est-il interrogé sur Twitter.

Esso A.

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