Au moins trois personnes ont été tuées ce mardi 16 novembre en Ouganda, à la suite d’un double attentat suicide à Kampala, la capitale, selon la police. Des blessés sont aussi dénombrés dans ce qui semble être une attaque d’un groupe rebelle.
Selon la police ougandaise, ce double attentat suicide à Kampala serait l’œuvre d’un « groupe local lié aux ADF », (Forces démocratiques alliées). Ce n’est pas la première fois que l’Ouganda impute des attaques à cette rébellion musulmane active en République Démocratique du Congo (RDC).
Le double attentat suicide à Kampala
Ce matin du 16 novembre, deux explosions se sont produites, à quelques minutes 
d’intervalle dans le quartier d’affaires de la capitale ougandaise. Le premier attentat suicide à Kampala est l’œuvre d’un homme transportant une bombe dans un sac à dos. Il a fait exploser sa bombe à proximité du commissariat central de Kampala et a été filmé par les caméras de surveillance.
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La deuxième explosion est l’œuvre de deux hommes « déguisés en moto taxis » à proximité de l’entrée du Parlement, selon la police ougandaise. Mais un quatrième kamikaze été arrêté par les forces de l’ordre au nord de la ville, selon Fred Enanga, porte-parole de la police. Un engin explosif a même été récupéré chez lui.
Parmi les blessés, la Croix-Rouge ougandaise a dénombré 21 policiers.
Récurrence des attaques à la bombe à Kampala
Ce double attentat suicide à Kampala est le deuxième, dénombré en l’espace de trois semaines. En effet, le 23 octobre, une attaque à la bombe a eu lieu contre un restaurant de la capitale, et un autre deux jours plus tard, dans un bus près de Kampala.
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Le gouvernement avait déjà attribué ces attaques aux Forces démocratiques alliées (ADF). Il s’agit d’un groupe né en Ouganda et qui sévit depuis 25 ans dans l’est de la République Démocratique du Congo. Le groupe terroriste Etat islamique (EI) désigne les ADF comme sa « Province d’Afrique centrale » (Iscap en anglais).
Pour l’instant, le double attentat suicide à Kampala n’a pas encore été revendiqué, mais « leurs caractéristiques correspondent aux ADF », selon le porte-parole de la police.
Edoh
