De nombreux indices démontrent que les quatre enfants disparus dans la jungle amazonienne depuis près d’un mois sont « vivants », ont annoncé ce lundi les autorités colombiennes, citées par l’AFP. Ces enfants ont survécu à un accident d’avion qui a fait des victimes.
L’accident d’avion suivi il y a un mois a causé un grand émoi en Colombie. Le 17 mai, le président Gustavo Petro avait même annoncé que les enfants disparus avaient été retrouvés vivants. Il a du se rétracter le lendemain car ayant relayé des informations non confirmées
Les enfants disparus toujours vivants
« D’après les preuves, nous concluons que les enfants sont vivants. S’ils étaient morts, il serait certainement facile de les retrouver parce qu’ils seraient immobiles », et les chiens renifleurs les auraient localisés, a déclaré le général Pedro Sanchez à W Radio. En effet, l’importante opération de recherche lancée a permis de retrouver plusieurs « preuves de vie ». Il s’agit notamment des empreintes, des fruits mâchés, un abri de fortune. Mardi dernier, une paire de baskets et une couche avaient aussi été découverts a précisé l’AFP.
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C’était le 1er mai qu’un aéronef de type Cessna 206 ayant à son bord, entre autres, trois enfants de 13, 9 et 4 ans ainsi qu’un bébé de 11mois avait disparu des radars dans les environs de san José del Guaviare, au sud de la Colombie. L’épave de l’appareil a été retrouvé le 15 mai, crashé au milieu de la jungle. La mère des enfants ainsi que deux autres adultes ont péri dans le crash mais les petits n’ont pas été retrouvés.
Le général Sanchez a estimé que ses unités se sont retrouvés à au moins 100 mètres des enfants disparus, mais les pluies, la végétation et le terrain marécageux compliquent les recherches. Il s’est toutefois inquiété du fait que les enfants « ne s’arrêtent pas malgré le larguage de plus de 10.000 tracts et de kits de survie ». Ces kits sont composés de nourriture, d’eau et des instructions à suivre.
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Près de 200 hommes dont des militaires sont mobilisés dans la recherche des enfants disparus. Le grand-père de ces enfants a aussi eu position rassurante indiquant qu’issue d’une communauté indigène Uitoto, l’aînée est « forte » et « intelligente » et a certainement mis ses frères et sœurs « habitués à la jungle » à l’abri.
La Rédaction
