L’état-major français a confirmé ce vendredi 1er juillet la fin de Takuba au Mali. Cette mission européenne initiée par la France pour lutter conte la menace djihadiste au Sahel et en particulier au Mali, n’a pas résisté aux tensions entre les nouveaux dirigeants maliens et Paris.

Le scénario était attendu. Il s’est confirmé ce vendredi avec cette annonce du groupement de forces spéciales européennes antijihadiste conduite par la France. Ce groupement de forces spéciales européennes, qui a pris fin le 30 juin, n’aura duré que deux années au Mali.

Fin de Takuba au Mali

La fin de Takuba au Mali a été annoncée ce vendredi par un communiqué du groupement. Lancée dans le cadre de l’opération de lutte anti-terroriste Barkhane au Mali, sa fin s’inscrit dans le cadre de la réorganisation du dispositif militaire français au Sahel et de la fin de l’opération Barkhane au Mali, d’après l’état-major.

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Takuba regroupait 800 soldats de forces spéciales de dix pays européens dont la France, la Belgique, l’Italie, l’Estonie. Mais ses derniers militaires sont rentrés chez eux ce jeudi 30 juin précise le communiqué. Ce départ de la force Takuba au Mali ne peut faire oublier sa mission initiale qui était d’« assister, conseiller et accompagner » les Forces armées maliennes (FAMa) au combat.

Pour le regroupement, « Takuba est un succès stratégique et tactique ». « Un succès tactique car (la task force) a permis la formation d’unités maliennes adaptées au combat contre les terroristes », ajoute le communiqué Mais cette fin de Takuba au Mali marque également la fin d’une force avec des soldats européens déployés ensemble sur le sol d’un pays sahélien.

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Ce processus demande un vote des parlements de chaque pays, une procédure longue et complexe, explique Rfi. En outre aucun pays sahélien n’a pour le moment fait la demande d’un tel dispositif. Le Niger avait été évoqué pour accueillir Takuba, mais le pays malgré le vote positif de l’Assemblée nationale, demande un ajustement à ses besoins. C’est la force Barkhane qui est pour le moment à Niamey.

Esso A.