Les forces ougandaises de l’Amison, la force africaine en Somalie a permis d’éliminer plusieurs shebabs à travers une opération. Ceci, en moins de vingt-quatre heures. A en croire les sources proches du dossier, c’est la première l’opération qui a tué nombre considérables de shebas dont le nombre s’élève à 189 terroristes islamistes entre vendredi soir et samedi matin.

Les attaques ont été perpétrées au sud-ouest de Mogadiscio contre plusieurs villages. La réussite de cette opération est due aux hélicoptères d’attaque dont disposent les forces ougandaises et qui ont depuis longtemps fait défaut tout au long du mandat de l’Amison.

Forces ougandaises dans une opération surprise

L’opération qui a permis d’éliminer ce nombre assez important de terroristes est dénommée opération « surprise et rapide ». Pour les confrères de RFI, les Ougandais ont fait carton plein. La force ougandaise a lancé une partie de ses éléments au sol appuyée par plusieurs hélicoptères d’attaques. La même source renseigne que les engins ont mitraillé, du ciel, au moins trois villages, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio et connus pour être des repères shebabs.

Par ailleurs, l’opération a permis d’empêcher une rencontre des responsables islamistes avec à la clé plusieurs participants blessés. L’autre réussite de cette opération surprise et rapide est l’arrestation ainsi que la livraison à l’armée somalienne de deux commandants shebabs. Les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF) affirment avoir, au passage, détruit véhicules, armes et matériel.

Une opération au bilan lourd pour les terroristes

Pour ce qui est de la réussite de l’opération et de son bilan des forces ougandaises, elle a été confirmée par le gouverneur de la région Bas-Shabelle. Le gouverneur parle de « bilan très lourd pour les terroristes ». A en croire ce dernier, la réussite de cette opération des forces ougandaises est due en majeur partie à l’emploi d’hélicoptères d’attaque dont le manque a toujours été critiqué au sein de l’Amisom.

Toutefois, il faut rappeler que douze appareils avaient été autorisés par l’ONU en février 2012 pour être livrés. Mais en route pour la Somalie quelques mois plus tard, trois hélicoptères ougandais se sont écrasés. Ce qui a mis un terme au projet. Depuis, ce type d’engins n’était utilisé que par le Kenya et l’Éthiopie, en dehors du cadre de l’Amisom.

Ce n’est qu’en décembre 2016 que la force africaine a réussi à acquérir trois hélicoptères MD-500, Puis, fin 2020 grâce à un accord avec l’ONU et l’Amisom, l’Ouganda a déployé une unité aérienne, , dont le premier fait d’armes majeur vient d’être enregistré, ce week-end.

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