Le sommet des chefs d’États du G5 Sahel s’est tenu ce lundi 15 février à N’Djamena. Un sommet élargi à plusieurs autres pays de la région, des partenaires comme l’Union européenne et les pays arabes.
Ainsi lors de la rencontre des cinq pays du Sahel ont réclamé des efforts financiers supplémentaires pour combattre les djihadistes. Toutefois, le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé dans la soirée le déploiement de 1200 soldats dans la zone dite des « trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Le Tchad prend les initiatives
L’envoi de soldats tchadiens avait été initialement annoncé il y a un an lors du précédent sommet de Pau. Mais, plusieurs facteurs avaient empêché leur déploiement. En passant le témoin à son homologue tchadien, le président mauritanien, Mohamed Ould El-Ghazaouani qui présidait jusque-là le G5 Sahel, a tenu à rendre hommage à Idriss Déby pour cette décision : « Je voudrais lui exprimer toute notre reconnaissance pour les efforts et sacrifices que le Tchad ne cesse de consentir en faveur de la paix et de la sécurité dans la région. Je citerai en particulier sa décision de déployer un deuxième bataillon au profit de la force conjointe du G5 Sahel. »
Des ressources pour renforcer l’impact du G5 sahel
Le président de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a invité tous à la mobilisation des ressources et la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel en coordination avec le secrétariat exécutif.
Cependant il n’y a pas que les questions sécuritaires à l’ordre du jour. Des points essentiels sur le développement seront débattues ce deuxième jour du sommet. Par ailleurs, l’Alliance Sahel annonce trois milliards pour le développement. Les travaux reprennent ce mardi matin sous un format plus ouvert avec la participation des pays et organisations qui appuient les États membres du G5 sahel.
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