Plusieurs syndicats ont appelé à une grève des travailleurs en France ce jeudi 29 septembre. L’inflation galopante sera au coeur de manifestations prévues partout dans le pays.

Au moins trois syndicats, à savoir CGT, FSU et Solidaires et des organisations de jeunesse ont appelé à ces manifestations pour réclamer une hausse des salaires. Mais d’autres syndicats ont déclaré se tenir à l’écart. Plusieurs lieux de rassembement sont prévus partout dans le pays.

Grève des travailleurs en France

Hausse des salaires, des pensions, des bourses et des minima sociaux, tels sont les revendications portées par cette grève des travailleurs français. Ce, pour faire face à l’inflation galopante (+5,9 % en août). Au moins 200 lieux de rassemblement sont prévus pour cette première journée, a indiqué Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT.

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A ces réclamations initiales, s’est ajouté la réforme des retraites, que le président Macron est déterminé à faire avancer. Mais «Tous les syndicats en France sont contre l’idée d’allonger l’âge de départ à la retraite», a indiqué la semaine dernière Philippe Martinez, leader de la CGT, deuxième syndicat de France. Selon les syndicats organisateurs de cette grève des travailleurs, de fortes perturbations sont à prévoir dans les écoles, les services et les transports, maisaussi dans l’audiovisuel public.

D’autres secteurs ont entamé des mouvements depuis hier. Participeront aussi à ces manifestations, des représentants syndicaux, des élus, les partis de gauche membres de la Nupes qui ont apporté leur soutien à cette journée de mobilisation. Philippe Martinez avait dit s’attendre à une mobilisation «largement supérieure à celles de janvier et mars» ,puisqu’il y a «des appels à la grève dans de nombreuses professions».

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Une source policière a prévu environ 3 000 à 6 000 personnes à Paris, alors qu’elles étaient 3 200 le 17 mars et 8 800 le 27 janvier, selon le ministère de l’Intérieur. Le cortège de la capitale partira à 14h (12h TU) de la place Denfert-Rochereau, en direction de Bastille. Une «grande marche contre la vie chère et l’inaction climatique» est également prévue pour le 16 octobre, cette fois par les partis d’opposition de gauche.

Edoh.