En RDC, huit militants de La Lucha avaient été arrêtés, il y a près d’un mois, lors d’une manifestation contre la Monusco dans la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu. Depuis lors, ils etaient détenus et poursuivis. Ils étaient accusés pour violence sur sentinelle et sabotage dans les locaux de la police. Ce que les prévenus ont toujours nié. Ils sont désormais libres car acquittés par le tribunal.
Le tribunal a ordonné leur libération immédiate des huit militants de La Lucha, alors que le ministère public avait requis dix ans de prison contre eux. L’audience a été suivie en direct par des milliers de militants de ce mouvement citoyen.
Procès des huit militants de La Lucha retransmis en direct sur Facebook
La séance était très attendue. Les membres du mouvement citoyen ne pouvant pas assister tous en présentiel à l’audience en raison de la pandémie sanitaire, ont opté pour une retransmission. C’est ainsi que la séance était retransmise en direct sur Facebook par le mouvement citoyen.
Les huit militants de La Lucha, une jeune femme et sept jeunes hommes, ont été acquittés des charges qui pesaient sur eux. Ces désormais ex détenus ont été arrêtés, il y a un peu plus d’un mois, alors qu’ils manifestaient contre le renouvellement du mandat de la mission onusienne, la Monusco. Poursuivis pour « violence à sentinelle » et « sabotage », pour la destruction de la hampe d’un drapeau dans un commissariat de Beni, ils ont toujours clamé leur innocence.
Libérés pour insuffisance de preuves
Selon diverses sources, les huit militants de La Lucha avaient été détenus dans la maison d’arrêt de la capitale du Nord-Kivu. De plus, la procédure de fragrance concernant leur jugement a été dénoncée. Les mêmes sources indiquent qu’il Il y a cinq jours, le ministère public avait requis 10 ans de prison contre chacun d’eux. Le tribunal militaire vient donc de les blanchir, pour « insuffisance de charge, doute et faute d’éléments matériels pour les deux préventions », a énuméré le juge-président, qui a ensuite ordonné « leur libération immédiate ».
Il faut rappeler que les huit militants de La Lucha se sont alors avancés à la barre, ont enlevé leurs uniformes aux couleurs bleu-jaune de la RDC, qu’ils ont jeté sur la barre. Avant de sortir en hommes et femmes libres, sous les vivats de leurs amis qui remplissaient la salle du tribunal.
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