L’ONG Human Rights Watch exige la libération de huit burundais, ex-réfugiés en Tanzanie

L’ONG Human Rights Watch exige la libération de huit Burundais, ex-réfugiés en Tanzanie

L’ONG Human Rights Watch vient d’exiger la libération de huit (08) Burundais, ex-réfugiés en Tanzanie. Ils étaient poursuivis pour « atteinte à l’intégrité du territoire national et participation à des bandes armées ».

Les huit Burundais, refugiés en Tanzanie sont depuis en prison, puisqu’ils avaient été reconduits de force de Tanzanie dans leur pays en août dernier.

L’ONG Human Rights Watch exige leur libération

L’Organisation Non Gouvernementale Human Rights Watch (HRW) s’est intéressée à la situation des huit refugiés. Elle a donc la nature des accusations et exiger leur libération. Pour HRW, les accusations sont non fondées.

Aussi, déplore t-elle, la base des accusations n’a quasiment aucun sens. « Ils sont accusés de choses très graves, liées à la sécurité de l’État parce qu’ils ont, selon le procureur, découragé les gens de rentrer au Burundi », indique Human Rights Watch.

L’ONG Human Rights Watch déplore un jugement abusif

Selon les premiers responsables de la Human Rights Watch, les huit refugiés qui seront jugés ont été transférés illégalement contre leur volonté de tentative jusqu’au Burundi.  « Bien sûr qu’un réfugié en Tanzanie a le droit de s’exprimer comme il veut par rapport à une situation, d’où qu’elle vienne », expliquent-ils.

Malheureusement, ajouté l’ONG HRW, depuis des années, on a vu que le Tribunal, le système judiciaire est contrôlé par l’Etat. « Ce qui est clair depuis 2015 au Burundi, c’est que si vous avez quitté le pays depuis 2015 et si vous rentrez, vous êtes considéré comme opposant, comme ennemi de l’État », s’inquiète le directeur de HRW pour l’Afrique centrale, Lewis Mudge. « Et là c’est quelque chose de très grave, très dangereux et très lourd », a conclu le défenseur des droits humains.

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