Un incendie s’est déclaré ce samedi 8 octobre sur le pont de Crimée qui relie cette région ukrainienne à la Russie, suite à l’explosion d’un véhicule. Les autorités russes qui ont fait l’annonce ont indiqué l’ouverture d’une enquête criminelle.
Inauguré en 2018, le pont de Crimée a été construit sur ordre de Vladimir Poutine. Ce pont automobile et ferroviaire est essentiel au transport des personnes et de marchandises vers la péninsule. Enjambant le détroit de Kertch, ce pont est le symbole de l’annexion en 2014 de la Crimée par la Russie.
Incendie criminel sur le pont de Crimée
« Aujourd’hui, à 6 h 07, sur la partie routière du pont de Crimée […] a eu lieu l’explosion d’un véhicule piégé, qui a entraîné l’incendie de sept citernes ferroviaires qui allaient vers la Crimée », a indiqué le Comité national antiterroriste russe.
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L’incendie qui a « temporairement interrompu » le trafic a eu lieu après « l’explosion d’un camion ». Le Comité a indiqué avoir « ouvert une enquête criminelle en rapport avec l’incident sur le pont de Crimée ».
«Selon les données préliminaires, trois personnes ont été tuées à la suite de l’accident. Il s’agit probablement des passagers d’une voiture qui se trouvait près du camion quand il a explosé », a indiqué le Comité d’enquête russe dans un communiqué. Les enquêteurs ont aussi indiqué avoir identifié le conducteur du camion piégé.
Nature terrorsite de l’Ukraine
« La réaction du régime de Kiev sur l’endommagement d’une infrastructure civile démontre sa nature terroriste », s’est indignée la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, cité par les agences de presse russes.
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En effet, suite à cette explosion sur le pont de Crimée, des responsables ukrainiens ont ironisé et multiplié les blagues. « Qu’est-ce qui vous attends encore, les russkofs ?» s’est moqué le ministère ukrainien de la défense sur twitter, comparant cette attaque à celle qui a coulé le croiseur Moskva en mer Noire en avril.
La poste ukrainienne a, elle, annoncé se préparer à imprimer des timbres à l’effigie du « pont de Crimée, ou, plus exactement, de ce qu’il en reste ». Le député russe Oleg Morozov, cité par l’agence Ria Novosti, a réclamé une réplique « adéquate ». « Sinon, ce type d’attentats terroristes va se multiplier », a-t-il ajouté.
Esso A.
