Le débat autour des risques liés à l’Intelligence Artificielle (IA) va sûrement être alimenté par une nouvelle révélation. Celle de l’usage de l’IA dans l’assassinat du scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh. Le chargé du développement du programme nucléaire en Iran était, depuis, dans le viseur du service secret israélien, le Mossad.

Mohsen Fakhrizadeh a été assassiné le 27 novembre 2020. Il était en voiture avec son épouse quand il a été atteint mortellement par quatre balles de calibre 7,62.

Assassinat du scientifique iranien

Le quotidien américain The New York Times a révélé dimanche que, le scientifique nucléaire iranien Mohsen Fakhrizadeh a bien été assassiné par une mitrailleuse robotisée pilotée par satellite. Et ceci avec l’aide de l’intelligence artificielle. Fakhrizadeh était depuis quatorze ans, dans la ligne de mire du Mossad qui lui reprochait de superviser le développement du programme nucléaire iranien. Ce membre du corps des « Gardiens de la Révolution », était régulièrement l’objet de complots et de menaces.

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Malgré les menaces qui pesaient sur lui, le scientifique refusait de suivre les protocoles de sécurité. Ce jour, alors qu’il emmenait son épouse dans leur maison de campagne à l’est de Téhéran, il a été atteint mortellement par une mitraillette dissimulée dans un camion, stationné sur l’itinéraire de sa voiture. La révélation intervient le jour de l’ouverture de la conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Rôle de l’intelligence artificielle dans l’assassinat

Selon les révélations du quotidien américain, le système d’arme dissimulé dans le camion pesait environ une tonne. Il a été introduit en Iran, pièce par pièce. Le service de sécurité israélien a piloté l’arme à distance grâce à un ensemble de caméras, relayé par satellite. Et c’est ici que l’intelligence artificielle a eu toute son importance. l’IA a permis d’ajuster le tir en évitant le risque d’une erreur liée au décalage entre l’ordre et l’exécution qui était trop grand. Il a pris en compte le recul, le délai de transmission, et la vitesse du véhicule, sans quoi le tir serait imprécis.

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La précision de l’attaque a été aussi rendue possible par l’intelligence artificielle qui comportait un système de reconnaissance faciale. Seul le scientifique a été touché et même sa voiture n’a pas subit beaucoup de dégâts. Le Mossad avait prévu une charge explosive dans le camion pour tout détruire après l’assassinat, mais l’explosion n’a pu détruire tout le système d’arme. Ce qui a permis aux « Gardiens de la Révolution » de découvrir le montage avec l’intelligence artificielle.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a cependant rejeté les affirmations du New York Times.

Kylian B.