Les internautes Kenyans demandent au FMI de ne plus prêter de l’argent à leur pays

Les internautes Kenyans demandent au FMI de ne plus prêter de l'argent à leur pays

Très mobilisés sur les réseaux sociaux, les internautes kenyans demandent au FMI de ne plus prêter de l’argent. En effet selon ces internautes kenyans, ces fonds sont toujours détournés.

Ce qui les met dans un état de colère. Nonobstant leur mobilisation à outrance, le Fonds monétaire International a accordé un nouveau prêt de 2,34 milliards de dollars pour éviter le surendettement du pays. Toutefois, la rage des Kényans ne faibli pas ils le font savoir, comme à leur habitude, à travers notamment les réseaux sociaux.

Une dénonciation des internautes kenyans sur Facebook

Il y a quelques semaines, c’est le géant réseau social Facebook qui a servi de canal aux internautes kenyans C’était en direct sur. En effet, une conférence en ligne de la directrice générale du FMI perturbée par des milliers de commentaires d’internautes kenyans. Le #stoploaningKenya, « arrêtez de prêter au Kenya » devient viral. La mobilisation se poursuit jusqu’à ce jour.

A en croire le journaliste explique le journaliste kenyan Waihiga Mwaura « Entre mars 2020 et mars 2021, le Kenya a contracté des prêts à un niveau jamais vu sur les 10, 20 dernières années ». « Les citoyens ont choisi les réseaux sociaux pour exprimer leur sentiment de frustration et d’inquiétude face à la dette du Kenya », a-t-il ajouté.

Cette mobilisation des internautes kenyans a entrainé une pétition en ligne dénonçant le détournement continuel de ces fonds. Aujourd’hui cette pétition a recueilli aujourd’hui plus de 235 000 signatures. Il faut dire que les scandales de corruption ne manquent pas depuis le début de la pandémie.

Les internautes kenyans avec un message fort

Certes pour le journaliste kenyan Waihiga Mwaura « Bien sûr, le FMI ne se base pas sur les réseaux sociaux pour prendre ses décisions, Mais les Kenyans voulaient faire passer un message fort ». « Il est de notoriété publique que l’économie est gravement affaiblie par le niveau de corruption. Les réseaux sociaux offrent aux Kenyans un moyen direct d’expression », a-t-il fait savoir. « Vous savez, certains ont perdu leur emploi suite à ce genre de mobilisation en ligne. Cela n’aurait pas été possible il y a 10 ans », a-t-il poursuivi

Il faut préciser qu’il est aujourd’hui difficile aujourd’hui pour les politiques d’ignorer les internautes… A un an de la présidentielle, les internautes kényans entendent bien maintenir leur mobilisation.