La polyandrie en Afrique du Sud: le gouvernement s’interroge

polyandrie en Afrique du Sud

La polyandrie en Afrique du Sud suscite des polémiques. En effet, au pays de Nelson Mandela alors les hommes sont légalement autorisés à avoir plusieurs femmes. Mais des interrogations demeurent sur la polyandrie, qui autoriserait une femme d’avoir plusieurs partenaires. Une situation encore très rare dans le monde. Dans un document publié par le gouvernement et qui analyse les différents points de réforme possibles autour de la loi sud-africaine sur le mariage, on retrouve la piste de la reconnaissance de la polyandrie en Afrique du Sud.

La loi sud-africaine sur le mariage doit être plus inclusive Ce document gouvernemental expose les différentes possibilités. Et l’une d’entre elles serait de reconnaître la polyandrie, afin d’être, selon le ministère de l’Intérieur, le plus en accord possible avec le principe d’égalité reconnu dans la Constitution. Toutefois le débat reste houleux.

Débat houleux autour de la polyandrie en Afrique du Sud

Le débat autour de la polyandrie en Afrique du Sud n’est pas tache facile. Entre sa légalisation ou non, les positions sont opposées. En dehors des discussions très après sur les réseaux sociaux, le débat houleux s’est transporté au parlement. Au parlement, les députés de partis religieux, chrétien et musulman, ont critiqué une pratique « non-africaine », et qui serait source de conflit.

Par ailleurs le document souligne qu’au cours de consultations menées, le paradoxe c’est que ce sont des personnes en faveur de la polygamie qui s’opposent désormais à la polyandrie.

Le texte vise plus à empêcher le mariage des enfants selon le ministre

Autour de la question de la polyandrie en Afrique du Sud, le document ne traite pas seulement de ce sujet. Le texte comporte plusieurs aspects pour rendre le principe d’égalité beaucoup effectif.

Du coup, suite à ces premières réactions, focalisées sur la polyandrie en Afrique du Sud, le ministre de l’Intérieur regrette que ce point détourne l’attention du cœur du texte, qui vise à ce que la loi inclue davantage les différents types de mariages culturels et religieux, et empêche le mariage des enfants.

Il faut rappeler que le document en question n’est que la première étape dans l’élaboration d’une loi, et les Sud-Africains sont désormais invités à le commenter, avant qu’un texte plus précis soit rédigé.