Les déplacés au Niger: les forces de sécurité prêtes pour le retour des volontaires

Les déplacés au Niger: les forces de sécurité prêtes pour le retour des volontaires

La question des déplacés au Niger ne date pas d’aujourd’hui. C’est ainsi que la ville de Tillabéri au sud-ouest du Niger accueille depuis plus de 11 000 déplacés. Ces derniers ont été chassés de leurs villages par des groupes armés. Ce Mardi, le ministre de l’Intérieur leur a rendu visite.

Il s’agit de trouver une solution pour les déplacés aux Niger qui souhaitent rentrer chez eux. Le ministre Alkasha Alhada leur a fait la promesse qu’ils pourraient rentrer chez eux très vite avec la protection des forces de securité pour reprendre leurs activités champêtres

La promesse du ministre aux déplacés au Niger à rentrer chez eux

Les déplacés au Niger ont hâte de reprendre les activités champêtres surtout à l’approche de la saison pluvieuse. Et c’est la période des semis dans la région d’Anzourou. Le ministre Alkasha Alhada a promis aux milliers de déplacés, majoritairement des femmes, accueillies avec leurs enfants à Tillabéri, qu’elles seraient accompagnées par les forces de sécurité pour rentrer chez elles. Et pour cultiver leurs champs, en toute sécurité.

« Elles vont être accompagnées des forces de défense et de sécurité pour les y amener et repartir, mais pas seulement : les forces vont rester sur place pour assurer leur sécurité. », a indiqué le ministre.

D’après le chef de la délégation du CICR à Tillabéri Alpha Diallo, les convois devront, respecter la volonté des déplacés de rentrer ou pas, en vertu de la convention de Kampala, ratifiée par le Niger.

Réaffirmation d’un retour volontaire des déplacés au Niger

« Le retour doit être volontaire, dans les conditions de sécurité acceptable. Les déplacés au Niger qui ne souhaitent pas retourner dans leur zone d’origine ne devraient pas être obligés à un retour contraint. Dans ce cas, une solution durable telle qu’une intégration locale ou une réinstallation devrait être offerte. ». C’est ce qu’a fait savoir Alpha Diallo.

Rester ou rentrer, les déplacés au Niger auront toujours et encore besoin d’aide alimentaire jusqu’aux récoltes : leurs greniers ont été brûlés par les groupes armés.

Regroupés pour l’instant dans l’arène de lutte traditionnelle de la capitale régionale, ils ont reçu des vivres et des produits d’hygiène de la part des autorités nigériennes et des ONG humanitaires.