Coup d’Etat en France : l’ « Opération Azur » de Rémy Daillet, démantelée

Coup d’Etat en France : l’ « Opération Azur » de Remy Daillet, démantelée

Mis en examen le 22 octobre pour terrorisme, l’impressionnant projet de coup d’Etat de Remy Daillet vient d’être mis à jour. Le but était de renverser le gouvernement français et s’emparer du palais de l’Élysée avec l’aide de nombreux partisans.

C’est depuis la Malaisie que le complotiste Remy Daillet a monté son « Opération Azur ». Ses intentions de renverser le gouvernement français et s’emparer du palais de l’Élysée étaient depuis affichées mais pas vraiment prises au sérieux.

Les ambitions de Remy Daillet

C’est depuis octobre 2020, que Remy Daillet a évoqué sur YouTube, l’idée de renverser le président français Emmanuel Macron. Bien qu’il prônait la voie pacifique, il était tout de même question de renverser le gouvernement de Macron accusé d’avoir fait vivre « l’équivalent d’une guerre » à la France. Tout s’est précipité en avril dernier par l’envoi d’un mail à des députés et sénateurs français expliquant que « le renversement populaire était inéluctable », rapporte Le Parisien.

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Un seul député signalera le courrier à la justice. Selon des sources proches du renseignement, Remy Daillet, ex-cadre du MoDem, avait un large réseau avec 300 partisans répartis sous le commandement de chefs de région. Europe 1 rapporte qu’on retrouve dans ce réseau, des policiers et des gendarmes qui ne sont plus en activité, mais aussi des militaires, dont des officiers.

Prise de l’Elysée

Pour son opération, Remy Daillet avait prévu de scinder ses troupes en différents groupes armés de boucliers et de bombes artisanales. Un premier groupe devait aller au contact des forces de l’ordre, sans les attaquer, pour les occuper. Laissant ainsi le champ libre à un autre groupe pour attaquer les bâtiments. Un troisième groupe se serait chargé de balancer des projectiles incendiaires.

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A part l’Elysée, le plan de Remy Daillet visait aussi d’autres lieux de pouvoir comme l’Assemblée nationale, le Sénat, le ministère des Armées. Une fois l’Elysée pris, le complotiste allait y prononcer un long discours pendant que certains militants auraient pris d’assaut une chaîne de télévision ou une radio pour diffuser leur propagande. Mais son plan a tourné court et Remy Daillet a été arrêté et mis en examen pour terrorisme avec onze autres personnes.

Kylian B.