L’Université d’Ankatso à Antannarivo est en cendres. Outre le coronavirus qui fait fureur, Antananarivo la capitale malgache a été le théâtre d’un nouveau coup dur. Les logements étudiants de l’Université d’Ankatso ont été violemment ravagés par un incendie. Le drame s’est produit durant la nuit de samedi à dimanche dernier.
S’agirait-il d’un court-circuit ou d’un acte criminel ? Pour l’heure, les causes de l’incendie dans ces habitations en préfabriqué ne sont pas connues. Ils sont alors près de 70 étudiants à donc se retrouver sans abri. Une situation des plus inconfortables et invivables. Au-delà des pertes énormes enregistrées, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.
Panique à l’Université d’Ankatso
La panique s’est installé à l’Université d’Ankatso après la montée des flammes. C’est dans une impuissance macabre que les étudiants malgaches n’ont eu d’yeux que pour admirer ce qui se passait. Celles-ci ont soigneusement consumé centimètre par centimètre les périmètres de leurs dortoirs. Et finalement, elles n’ont laissé de place qu’au vide comme si rien n’avait jamais existé à cet endroit.
« Je dormais quand le feu a commencé. Quand je me suis réveillé, j’ai vu de la fumée noire partout. On a cherché de l’eau pour éteindre les flammes. Mais en dix minutes, tout le bloc était en feu », a rapporté Andry Leong-Ki, président du bloc du logement calciné.
« Je suis en train de rédiger mon mémoire et tout est parti en cendres. J’ai tout perdu : mon ordinateur, mon téléphone et tous mes vêtements », déplore Mirana, étudiante en économie.
Des logements plus appropriés à l’Université d’Ankatso
En attendant que de nouvelles chambres soient octroyées aux étudiants de l’Université d’Ankatso, ils sont relogés temporairement dans un local de l’université. Mais les conditions de vie ne respectent pas la dignité humaine. Ils sont 4 à s’entasser dans une chambre de 5m2.
Alors, ils n’ont nul autre choix que de s’adapter. « Les infrastructures sont délabrées. Donc c’était probable que quelque chose comme ça arrive », a déclaré Mirana. Pour obtenir de meilleurs logements, le président du bloc du logement incendié est monté au créneau.
« On aimerait que ce bloc soit réhabilité. Parce que la salle où nous sommes relogés est vraiment étroite. Nous sommes très nombreux », a laissé savoir aux autorités malgaches Andry Leong-Ki.
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