Une embarcation de migrants a connu le plus meurtrier des naufrages dans les eaux de la Manche, aux larges de la ville de Calais, en France. Au moins 27 migrants sont décédés et deux rescapés. Une situation qui a mis Paris et Londres sous le choc.
Il s’agit du plus meurtrier des naufrages depuis le début des traversées de la Manche. Cette tragédie inédite sur cette voie migratoire, a mis en émoi les autorités françaises et anglaises. Elles ont annoncé des mesures pour intensifier la lutte contre ce trafic. Déjà des arrestations sont annoncées.
Tragédie dans la Manche
L’incident est survenu le mercredi 24 novembre en début d’après-midi. Les corps des migrants ont été découverts par un pêcheur aux larges de Calais. L’embarcation d’une 
trentaine de personnes aurait été percuté par un gros navire, alors qu’elle avait quitté Dunkerque pour rejoindre les côtes anglaises.
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Ce naufrage est le plus meurtrier depuis que la Manche est devenue la voie migratoire prisées des candidats pour rejoindre l’Angleterre. Annoncé au départ à 31, le bilan des victimes a été revu à la baisse. Au moins 27 personnes sont décédées dont 17 hommes, 7 femmes et 3 jeunes, a précisé à l’AFP la procureure de Lille (nord), Carole Etienne.
Parmi les victimes se trouve une femme enceinte. Deux rescapés de cette tragédie dans la Manche ont été hospitalisés. La traversée n’avait jamais connu autant de victimes. En 2020, les victimes de la traversée étaient de six mort et trois disparus et depuis janvier trois morts et quatre disparus.
Réactions d’indignation
« La France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière », a réagi Emmanuel Macron. Il a promis que tout serait « mis en œuvre pour retrouver et condamner les responsables » de ce naufrage. Quatre passeurs suspectés d’être « directement en lien » avec le naufrage ont été arrêtés.
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Jeudi, le ministre français de l’intérieur, Gerald Darmanin, a annoncé l’arrestation d’un cinquième passeur suspect. Il tient aussi ce jour, une réunion interministérielle sur la traversée des migrants dans la Manche. Le premier ministre britannique Boris Johnson, a de son côté, assuré sur Sky News, sa volonté de « faire plus » avec la France pour décourager les traversées illégales de la Manche.
Les deux dirigeants, français et anglais, ont convenu, lors d’un entretien téléphonique d’« intensifier leurs efforts » et de « garder toutes les options sur la table » pour lutter contre les gangs de passeurs. Déjà les britanniques ont proposé à la France des patrouilles de police commune sur la côte française longeant la Manche.
Esso A.
