Société : les voix s’élèvent contre la répression des manifestations au Nigeria par les policiers

répression des manifestations au Nigeria

La répression des manifestations au Nigeria ces derniers jours par les forces de l’ordre continuent de choquer le monde entier. A cet effet, les condamnations de la communauté internationale contre cette répression des manifestations au Nigeria ne cessent de se multiplier.

Selon les faits, les manifestants protestaient contre les brutalités policières exercées par la brigade spéciale (SARS). Ils réclamaient aussi par cette manifestation une bonne gouvernance. Mais l’intervention des forces de l’ordre pour les disperser a été terriblement sanglante. C’est-à-dire totalement disproportionnée. L’ONU, par le biais de son secrétaire général Antonio Guterres ainsi que d’autres organisations, sont donc montés au créneau pour condamner cette répression des manifestations au Nigeria. L’annonce a été faite le mercredi 21 octobre via un communiqué.

Fin exigée de la répression des manifestations au Nigeria

Le secrétaire de l’ONU, dans son message, a invité le gouvernement nigérian à mettre fin à la répression des manifestations au Nigeria. Il s’agit surtout des brutalités et abus policiers. Il a, de ce fait, convié les autorités à faire preuve de la plus grande retenue. De plus, il a exhorté les populations, elles, à manifester pacifiquement et à surtout s’abstenir de toutes les formes de violence.

Pour Michelle Bachelet, cheffe des droits de l’Homme de l’ONU, le gouvernement doit agir au plus vite. Celui-ci doit prendre des décisions fermes pour régler le problème de façon définitive.

« Après tant d’années de violations signalées qui n’ont pas été traitées de manière adéquate, il faut également réexaminer en profondeur l’ensemble du secteur de la sécurité et du système de surveillance civile », avait-elle déclaré.

Car c’est seulement ainsi que la confiance peut reprendre sa place entre les différentes parties. Alors le gouvernement doit donc démontrer sa détermination et sincérité à lutter contre l’impunité. Ceci afin que la paix puisse faire son retour dans le pays.

Une sanction ferme des coupables

Poursuivant toujours dans sa logique d’apaisement, Michelle Bachelet exige que les policiers coupables de crimes contre les civils soient traduits devant la justice. Pour cela, les autorités nigérianes doivent enquêter en toute impartialité sur ces incidents survenus lors de cette répression des manifestations au Nigeria.

« Il doit y avoir des enquêtes immédiates, indépendantes, transparentes et approfondies, non seulement sur les meurtres mardi (Ndlr) soir, mais aussi sur toutes les violences commises précédemment par les forces de sécurité », avait-elle indiqué.

Elle exhorte également le gouvernement à indemniser les victimes de ces violences. Outre cela, il serait utile d’ouvrir un dialogue sérieux avec les contestataires pour mieux appréhender leurs besoins ou revendications.

« Il est important d’écouter les revendications de la jeune génération et de faire un effort pour résoudre les multiples problèmes auxquels elle est confrontée », a martelé Michelle Bachelet. A présent la balle est dans le camp du gouvernement nigérian pour désamorcer cette crise.

Lire aussi : Côte d’ivoire/Présidentielle : le parti au pouvoir fait des concessions