Le projet de rédaction d’une nouvelle constitution du Chili suit son cours. Pour rendre le processus inclusif, l’assemblée constituante a décidé de faire participer les citoyens à travers l’application WhatsApp. Un robot de conversation a été lancé sur l’application de messagerie à l’endroit des populations.
La nouvelle constitution du Chili est censée remplacer le texte hérité de la dictature du général Pinochet, nous rappelle le site de Rfi. L’assemblée constituante, chargée de refonder la constitution, a commencé ses travaux en juillet 2021.
L’application WhatsApp mise à contribution
Comme l’indique le site d’information de Rfi, le « constitubot » (robot de la Constitution) est le robot de conversation lancé sur WhatsApp, par les deux universités les plus prestigieuses du Chili. Par ce canal, la population peut obtenir des informations et donner son avis sur la nouvelle constitution du Chili, en cours de rédaction. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur un lien disponible sur les réseaux sociaux du projet.
A travers ce robot, les chiliens peuvent poser toutes sortes de questions sur leur constitution et obtenir des réponses. Ils peuvent aussi exprimer leurs opinions et attentes sur la nouvelle constitution du Chili.
Le lien qui a pour nom « Tenemos que hablar de Chile » (« il faut qu’on parle du Chili) a été lancé en 2020 dans le but de discuter de la constitution voulue par les chiliens. Mais face aux difficultés d’accès à internet, les organisateurs ont focalisé le projet sur WhatsApp, plus facile d’accès au Chili.
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La nouvelle constitution du Chili soumises à diverses procédures
Pour tourner définitivement la page du dictateur général Pinochet, plusieurs initiatives sont prises afin de recueillir un plus large consensus autour de la nouvelle constitution du Chili. C’est ainsi que des comptes rendus des avis des citoyens, collectés à travers le constitubot sur WhatsApp, seront publiés dès septembre. Ensuite, ils seront transmis à l’Assemblée constituante.
En outre Rfi nous renseigne que d’autres initiatives ont été lancées, toujours dans l’optique de la rédaction de la nouvelle constitution du Chili. En effet, une commission de l’Assemblée constituante va directement à la rencontre des habitants depuis la semaine dernière, dans des séances publiques dans des villes de province.
Ce que les nouveaux élus sociaux cherchent à éviter, c’est la déconnexion vis à vis de la population, reprochée aux élites politiques lors du mouvement social de 2019, selon Rfi. La nouvelle constitution du Chili passera également par un référendum en 2022. Les chiliens devront dire s’ils sont d’accord avec la nouvelle constitution rédigée.
C’est après toutes ces étapes que la constitution sera adoptée mettant fin aussi au dernier héritage de l’ère Pinochet.
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Esso A.
