Le président français Emmanuel Macron l’a voulu et il l’a obtenu. Le One Ocean Summit (sommet mondial de l’océan) s’ouvre du 9 au 11 février 2022 à Brest en France.
C’est la première fois que des leaders mondiaux engagés pour la cause du climat se réunissent pour débattre des sujets liés à la protection des océans. Couvrant 70% de la surface terrestre, fournissant 50% de l’oxygène, retenant 30 % du Co2 produit par l’homme et servant d’espace de nourriture et de transport pour l’homme, l’océan reste un milieu assez peu exploré. Cependant cette rencontre laisse dubitatifs plusieurs observateurs.
One Ocean Summit, une trouvaille du président français
C’est en septembre 2021, à l’issue d’une sortie en bateau que le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la tenue future du One Ocean Summit. Une rencontre de plusieurs experts des questions maritimes et dirigeants politiques, qui ambitionne de donner naissance à des engagements signés par 35 pays. La rencontre entre dans le cadre « des One Planet Summit, dédiés au climat », explique Olivier Poivre d’Arvor, chargé d’organiser le One Ocean Summit.
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Mais le sommet anticipe également les évènements internationaux prévus cette année, en faveur des océans. Le traité international qui devrait être signé à New York, en mars 2022, et une Conférence des Nations Unies sur les océans prévue pour fin juin à Lisbonne (Portugal).
Le sommet de Macron est divisé en deux parties. Les deux premiers jours réservés à la société civile avec des tables rondes réunissant 600 experts, scientifiques, dirigeants, organismes et ONG du secteur. Le dernier jour est réservé aux politiques et présidé par Emmanuel Macron. Il doit réunir une quinzaine de chefs d’États et de gouvernement en présentiel, et en visioconférence.
Juste un sommet de plus?
Pour M. Poivre d’Arvor, le One Ocean Summit découle du sentiment de Emmanuel Macron que « l’océan était le grand oublié de la transition écologique. Il était important qu’enfin il ne soit pas qu’un sous-dossier des COP». Aussi, l’organisation en attend des mesures concrêtes.
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« Il n’y aura pas d’appel ou de déclaration de Brest, mais bien des engagements de Brest. Ils seront publiés et limités à un nombre suffisamment restreint pour vérifier s’ils sont tenus dans les semaines à venir », a indiqué Poivre d’Avor. Ces mesures intéresseront quatre thématiques, à savoir la préservation de la biodiversité et la question de la pêche, la lutte contre les différentes pollutions, les effets du changement climatique et la question de la gouvernance.
Mais, en attendant, les ONG sont un peu dubitatifs sur l’impact réel du One Ocean Summit. Elles craignent des « effets d’annonce » lors de ce sommet qui s’inscrit dans un calendrier très politique, notamment la présidence française de l’Union européenne, et l’élection présidentielle en France. Toutefois, l’océan est un élément important de la vie sur terre qu’il convient de préserver.
Edoh
