Et de quatre pour les manifestations en France. Décidément le Pass sanitaire aura donné du tonus au Français pour se mobiliser quatre week-ends successifs contre sa mise en œuvre. Samedi, ils étaient encore des milliers dans les rues pour dire non au Pass. Le vaccin suscite encore beaucoup de réticences en France. Qu’en est-il des autres pays ? Et de l’Afrique ?

Selon les informations, ce week-end a été celui qui a enregistré le plus de manifestants, dans les rues. Ils étaient environ 237 000 personnes à exprimer leur mécontentement contre le Pass sanitaire. La mobilisation gagne encore plus de cœur mais n’a pas pu empêcher l’extension à tous les lieux publics de ce document, ce lundi, 09 août 2021.

Une peur bleue du vaccin anti-Covid

C’est le 14 juillet que, les manifestations en France contre le Pass sanitaire ont commencé. En effet, il s’agit d’un document numérique ou papier qui prouve soit que le concerné est vacciné, soit est négatif au test ou soit encore, est rétabli de la covid-19. Une durée de validité est définie selon les résultats des tests.

Le délai du test négatif est fixé à 72 heures contre minimum 11 jours et moins de 6 mois pour le test de rétablissement. On comprend aisément que la solution la plus facile est de se faire vacciner, parce que pour les tests, il faudra les faire régulièrement. C’est donc contre les vaccinations obligatoires maquillées en Pass sanitaire, que sont dirigées les manifestations en France. Les français y voient une atteinte à leur « liberté ».

Quand on sait qu’il existe plusieurs vaccins auxquels l’on souscrit aisément, même quelques jours après la naissance, on comprend que c’est celui anti-Covid qui fait peur. En effet, les populations ne font pas confiance à ces vaccins et même rejettent cette maladie.

La preuve en est toutes les thèses qui ont fleuri autour de l’épidémie et des vaccins. La rapidité d’élaboration de ces vaccins a suscité diverses théories qui ont mis les populations dans le doute. Et cette fois-ci l’Afrique n’a pas été le mauvais élève.

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La situation ailleurs en Europe

Le Pass sanitaire n’énerve pas que les français. Alors qu’il est d’application plus restreinte ailleurs en Europe, il n’en a pas moins suscité l’indignation des populations. Des manifestations ont eu lieu ces dernières semaines en Italie, en Allemagne, au Royaume -Uni pour ne citer que ceux la. A Moscou, il a été institué, fin juin avant la reprise des activités des restaurants. Mais cette mesure très impopulaire a été abandonnée au bout de trois semaines, selon latribune.fr.

Le Pass sanitaire est quand-même facultatif dans des pays européens comme le Royaume-Uni et la Suisse où il n’est obligatoire que pour accéder aux manifestations de plus de 1.000 personnes et aux espaces restreints, comme les boîtes de nuit. Le Royaume-Uni prévoit aussi de le rendre obligatoire pour de tels espaces.

Mais, il faut retenir que dans la plupart des pays européens, le taux de vaccination des populations est proche des 50%, selon ici.radio-canada.ca. Même en France où une partie de la population reste réticente aux vaccins.

Quid du Pass sanitaire en Afrique

En Afrique, il n’est pas encore question de Pass sanitaire. Pour l’instant c’est encore la course aux vaccins. C’est plus l’insuffisance de vaccins que la peur de se faire vacciner qui explique un faible taux de vaccination en Afrique. Ce taux est évalué à moins de 1% de la population dans la plupart des pays africains. C’est ce que révèlent les résultats d’une étude de ici.radio-canada.ca, publiés juin dernier.

Des pays comme le Togo ont mis en place un passeport vaccinal pour toutes les personnes ayant reçu les deux doses. Un certificat de vaccination contre la covid-19 est aussi exigé avant l’entrée sur le territoire selon Rfi. On peut donc en déduire que les pays africains n’hésiteront pas à imposer le Pass sanitaire comme en Europe, une fois que les taux de vaccinations seront en hausse.

Toutefois, les réactions observées en Europe contre le Pass sanitaire, ne sont pas susceptibles de se produire en Afrique, même si les populations sont aussi, un peu réticentes aux vaccins. Il est évident que la coopération sera plus de mise sur ce continent ayant toujours été marginalisé dans les programmes mondiaux.

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Esso A.