La pénurie de carburant qui frappait depuis quelques jours des stations-services en France, s’est accentuée ce dimanche 9 octobre. Malgré les promesses des autorités, les critiques contre le gouvernement d’Elisabeth Borne fusent de partout.
Un mouvement de grève touche depuis une dizaine de jours plusieurs raffineries et dépôts de carburant en France. Ce qui provoque des ruptures d’approvisionnement dans des stations-services. Ce dimanche, les files d’attente d’automobilistes à la pompe étaient impressionnants.
Galopante pénurie de carburant
Ce dimanche, le syndicat des travailleurs CGT, a indiqué à l’AFP que le mouvement de grève dans les raffineries a été reconduit chez TotalEnergies et Esso-ExxonMobil. Ce qui a fait exploser la pénurie de carburant qui frappe les stations-services françaises depuis une semaine.
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Selon les chiffres du ministère français de la Transition énergétique ce dimanche, 29,7% des stations-services connaissent des difficultés d’approvisionnement sur au moins un produit, contre 20,1% samedi à la mi-journée. Ce qui représente le tiers des stations du pays, provoquant de longues files d’attente d’automobilistes aux pompes encore en service.
La Première ministre Elisabeth Borne en déplacement en Algérie a tenu à rassurer sur le règlement de cette pénurie de carburant. «La situation va s’améliorer tout au long de la semaine », a-t-elle déclaré. «Nous avons libéré des stocks stratégiques » de carburants « pour alimenter les stations-service » et « ces livraisons arrivent progressivement ».
Critiques acerbes de l’opposition
La pénurie de carburant en France ce week-end, a fait les choux gras des opposants. Ces derniers n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur l’exécutif français dont son chef, le président Emmanuel Macron.
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«20% de stations-service en pénurie sur toute la France, c’est désastreux » , s’indignait déja samedi, Marine Le Pen sur twitter (des chiffres qui ont évolué le lendemain.) «Ce gouvernement n’anticipe rien, ne contrôle rien. Et personne n’est jamais responsable de rien ! », avait-elle ajouté.
Jean Luc Mélenchon lui a emboité le pas dimanche en rappelant avoir anticipé la survenue de cette crise et avoir fait des propositions durant la «campagne». Notamment « discuter avec les Algériens qui ont les ressources nécessaires». Mais rien n’a été « organisé pour éviter cette pénurie d’essence » a-t-il regretté. La Première ministre achève ce lundi à la tête d’une délégation, une visite en Algérie. Mais des accords sur les questions énergétiques ne semblent pas à l’ordre du jour.
Edoh
