Deux personnalités Africaines à la tête de prestigieuses institutions internationales ont pris fonctions ce lundi 1er mars. Il s’agit de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala qui prend les commandes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève en Suisse et Sénégalais Makhtar Diop prend la tête de la direction générale de l’IFC, la société financière internationale, la branche de la Banque mondiale.

Une analyse du parcours a permis d’aboutir aux portraits croisés des deux personnalités africaines dont l’ardeur au travail suscite pleine admiration et honneur. Ces deux brillantes figures n’ont pas les mêmes origines et parcours académiques. Mais ils présentent des points presque communs.

Deux personnalités Africaines aux origines et parcours académiques différents

En dehors de leur rapprochement continental, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala et le Sénégalais Makhtar Diop présentent des traits différents. Alors que Ngozi Okonjo-Iweala est issue d’une famille de chefs traditionnels et de parents professeurs, et ayant fait ses études aux États-Unis, plus précisément dans les prestigieuses universités de Harvard et du MIT, Makhtar Diop est fils d’avocat et a fait des études en commerce en France, en Normandie, avant de poursuivre ses études au Royaume-Uni.

Dans cette optique, la pensée travailliste anglais et le Keynésianisme américain ont longtemps inspiré Makhtar Diop, tandis que Ngozi Okonjo-Iweala serait impressionnée par la pensée libérale version « finances publiques ».

Des traits presque communs entre les deux personnalités

Au-delà de ce qui les sépare l’un de l’autre, les deux personnalités africaines présentent des caractéristiques presque communes. En effet, à en croire les confrères de RFI, les deux ont été ont ministre des Finances dans leurs pays respectifs et ont une parfaite maitrise  des politiques de développement. Par ailleurs, la même source renseigne qu’ils cumulent ensemble 45 ans d’activité au sein de la Banque mondiale. L’institution qui les a formé et mis valeur.

Même si à 66 ans l’expérience gouvernementale de Ngozi Okonjo-Iweala est plus large que celle de son cadet sénégalais, âgé de 60 ans, ce dernier, au contraire à l’avantage d’avoir arpenté l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine pendant des années. Les deux sont en faces des défis presque communs qui ne leurs sont pas étrangers. Il s’agit decombattre la pauvreté. Elle s’est de nouveau accrue dans le monde en raison de la pandémie de Covid-19

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