Chine : un prisonnier nord-coréen, capturé par la police, après son évasion

Chine : un prisonnier nord-coréen, capturé par la police, après son évasion

Les autorités chinoises ont annoncé avoir capturé un prisonnier nord-coréen, qui s’est évadé de prison depuis plus de quarante jours déjà. Une prime avait même été offerte pour des informations le concernant.

Identifié sous le nom chinois de Zhu Xianjian, le détenu avait défrayé la chronique en opérant une évasion de prison, chose rare dans l’empire du milieu. Mais sa cavale s’est achevée le dimanche 28 novembre. Beaucoup estiment qu’il se serait évadé pour échapper à son extradition vers la Corée du Nord.

Courte cavale pour le prisonnier nord-coréen

Une prime de 23.000 dollars avait été offerte par les autorités du nord-est de la Chine en échange de la capture de ce prisonnier nord-coréen. Agé de 39 ans, Zhu Xianjian était enfermé dans un établissement pénitentiaire de la ville de Jilin, après avoir fui la Corée du Nord.

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Le prisonnier nord-coréen avait été condamné pour entrée illégale sur le territoire chinois, vols et violences. Il devait être libéré et expulsé vers le Nord en 2023. Sa traque a suscité un vif intérêt sur les réseaux sociaux, et certains internautes estiment qu’il s’est évadé pour fuir son extradition vers son pays d’origine.

Dans un communiqué, la police de Jilin a indiqué l’avoir interpellé dimanche matin, sans donner plus de détails. Des images partagées par le journal officiel Beijing News, ont montré l’homme porté par plusieurs officiers.

Fin d’une histoire rocambolesque

L’évasion du prisonnier chinois a tenu en haleine la société car c’est une chose rare dans ce pays et de surcroît, filmée par des caméras de surveillance. On peut y voir, selon Rfi, le prisonnier nord-coréen, escalader un hangar, courir sur le toit, abîmer des grillages électriques devant les autres prisonniers et les gardes de la prison de Jilin. Enfin, il saute de l’autre côté du mur avant de s’enfuir en courant.

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Avant d’être emprisonné, M. Zhu avait traversé illégalement une rivière séparant la Corée du Nord de la Chine en 2013. Il avait ensuite volé de l’argent, des téléphones portables et des vêtements dans plusieurs maisons d’un village voisin, selon des documents judiciaires. Il a également poignardé une femme âgée qui l’a découvert et a tenté de fuir en taxi avant d’être arrêté par la police.

En juillet, un rapport de Human Rights Watch dénombrait au moins 1 100 prisonniers nord-Coréens en Chine. A leur libération, beaucoup sont rapatriés vers la Corée du Nord où ils sont dirigés vers des camps de travail Là-bas, ils risquent des tortures ou abus sexuels selon l’ONG.

Edoh