France: une protection policière envisagée pour la députée Sandrine Rousseau

France: une protection policière envisagée pour la députée Sandrine Rousseau

La députée française Sandrine Rousseau a indiqué ce mercredi 11 octobre qu’elle pourrait bénéficier d’une protection policière. La question fait sérieusement l’objet d’une étude par les autorités.

L’annonce de la députée écologiste du parti EELV s’inscrit dans le contexte de menaces dont elle est l’objet. Le ministère de l’intérieur a confirmé l’existence d’une évaluation du degré de menace qui pèse sur la députée.

Sandrine Rousseau sous un flot de menaces

Sandrine Rousseau a indiqué à l’AFP avoir été contactée mardi par le ministre de l’Intérieur, qui lui a proposé qu’une évaluation soit menée après avoir été informé des menaces qu’elle subissait.« C’est Gérald Darmanin lui-même qui m’a contactée » pour proposer l’évaluation, a-t-elle indiqué.

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Le ministère de l’intérieur a confirmé qu’une évaluation de la menace pesant sur la députée EELV a en effet été lancée par l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat). La raison de cette évaluation réside dans les nombreuses menaces que Sandrine Rousseau a indiqué recevoir, en particulier sur les réseaux sociaux. Les déclarations publiques de la députée déclenche souvent de vifs débats.

Elle indique donc recevoir après des menaces par courrier et sur les réseaux sociaux. «Et ça s’est renforcé ces derniers temps » s’est plaint la député. Elle a même déposé trois plaintes dont l’une a abouti en juin sur la comparution d’un homme « qui m’avait menacée  d’égorgement », a souligné Sandrine Rousseau.

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Bien qu’elle ne soit pas « demandeuse de la protection policière », Mme Rousseau veut « savoir quel est le risque ». Pour avoir les éléments d’appréciation si la protection devait lui être proposée.

Kylian B.