Chaque 22 octobre est une occasion dédiée à la sensibilisation au bégaiement. Elle permet surtout aux personnes qui bégaient de se faire entendre. Il en est de même pour toute personne qui se sent concernée de mieux connaître ce trouble de la parole et de la communication. A l’occasion de la célébration de la 23è édition de sensibilisation au bégaiement, les Nations Unies ont placé la journée sous le thème « apprendre à rebondir ».
Le bégaiement est un trouble qui affecte le débit de la parole caractérisé par des répétitions et prolongation involontaire des sons, syllabes, mots ou phrases.
L’objectif principal de la journée de sensibilisation au bégaiement
Le bégaiement est un trouble qui touche 1% de la population masculine et 8% les enfants. Pour ce faire, une journée a été dédiée notamment le 22 octobre depuis le 1997.
L’objectif de cette journée internationale pour une sensibilisation au bégaiement est de permettre une prise de conscience par les non bégayants, des difficultés relationnelles qu’entraine cette infirmité.
Il est aussi question de donner l’occasion aux personnes qui bégaient de se faire entendre. Cette journée permet de se renseigner sur ce trouble : plus le dépistage est effectué tôt (cela est possible dès 2-3 ans), moins le traitement sera long.
Ce trouble peut avoir des répercussions importantes sur la vie sociale et professionnelle. Il est donc important de donner une sensibilisation au bégaiement. C’est à dire de l’information aux parents, éducateurs et personnes concernées et de faire savoir que des solutions existent.
Ainsi, beaucoup passent leur vie à s’efforcer de le combattre. Certains avec succès, d’autres non. A chacun ses méthodes et ses défis.
Quelques facteurs à l’origine du bégaiement
Plusieurs facteurs sont à l’origine du bégaiement chez un individu surtout les enfants. Ils sont régis en trois P qui signifie les facteurs qui Prédispose, les facteurs qui Précipite et les facteurs qui vont permettre à Pérenniser le bégaiement, selon l’orthophoniste Até Karilowou
Le premier facteur est en lien avec la génétique par exemple un père ou une mère qui bégaie à trois fois de risque pour avoir un enfant qui bégaie. Ensuite, les facteurs constitutionnels de l’enfant à savoir le terrain psychologique et physiologique.
Le second facteur, c’est le facteur qui précipite le fait de quitter un environnement pour un autre environnement déséquilibre l’enfant et peut amener l’enfant à commencer par bégayer.
Le troisième facteur, qui peut faire perdurer le bégaiement, est au niveau de la famille. « Nous avons les parents qui se chamaillent à longueur de temps, l’environnement tendu au niveau de la famille peut amener l’enfant à bégayer », a expliqué le spécialiste.
La prise en charge rapide des personnes qui présentent des signes de bégaiement peut les aider à ne pas développer ce handicap.
Lire aussi : RDC : les nouveaux juges prennent fonction sur fond de désaccord
